Chronique d’un désastre annoncé


En juillet dernier, Macron annonçait, sûr de lui : «nous serons prêts en cas de seconde vague de l’épidémie».


  • Le gouvernement avait le choix. Il pouvait augmenter massivement les moyens des hôpitaux, il ne l’a pas fait.
  • Il pouvait augmenter le nombre de lits de réanimation, il ne l’a pas fait.
  • Il pouvait réorganiser le système éducatif pour éviter que les collèges, les lycées et les facs ne deviennent des incubateurs géants. Il ne l’a pas fait.

Il a préféré verser des dizaines de milliards d’euros aux entreprises. Et aujourd’hui, ce sont encore des mesures extrêmement liberticides et inefficaces qui s’annoncent : des «couvre-feux renforcés», des «confinements le week-end», voire un reconfinement total. Avec toutes les conséquences humaines, psychologiques et même sanitaires – maladies graves non prises en charge, cancer non détectés… – que cela implique.

La population française réduite à sa seule force de travail. Privée de toutes les libertés, sauf faire tourner l’économie. Et par la force : avec des drones, des patrouilles de police et de la surveillance. Le monde terrifiant qui s’installe sera-t-il accepté docilement ? Les enseignants retourneront-ils donner cours comme si de rien n’était dans quelques jours ? La jeunesse acceptera-t-elle de vivre sous couvre-feu indéfiniment ? Les soignants se contenteront-ils d’applaudissements hypocrites ? Rien n’est sur.

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