«Loi de Sécurité Globale» : ces images seront interdites !


45.000€ d’amende, 1 an de prison : pour mieux cacher les violences policières, Macron veut interdire leur diffusion


S’il y a un phénomène politique majeur de notre époque, c’est bien la montée exponentielle de la répression, l’explosion des violences d’État. Quartiers, Gilets Jaunes, syndicalistes, soignants, lycéens, pompiers, fêtards… Qui n’a pas subi de violences policières dans ce pays ? Qui n’a pas été traumatisé par la violence des forces de l’ordre ?

L’un des seuls contre-pouvoir face à ces violences, c’est l’image. Filmer, photographier, diffuser ces milliers d’agressions. Des dizaines de milliers d’abus de pouvoir, de brutalités, de mutilations, de coups ont été documentés. Face au déni d’État, face à l’impunité organisée, rendre public la répression était le dernier acte de défense encore toléré.

Mais même ce droit minimal, dérisoire, va être interdit. Le gouvernement veut faire condamner «d’un an d’emprisonnement et 45000 € amende le fait de diffuser (…) l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de police».

Toutes les images que vous voyez ici seraient interdites, et vaudraient à leur auteurs des poursuites. Avec cette loi dite «de sécurité globale», pas d’affaire Benalla, pas d’affaire Steve, pas d’affaire du Burger King, pas d’images de la répression de Gilets Jaunes… La plupart des médias indépendants et des journalistes qui couvrent les manifestations seraient arrêtés. Pour Macron, « les violences policières n’existent pas ». Il veut donc interdire de les diffuser…


La loi sera votée dans quelques jours. C’est un vrai basculement, un de plus. Un pas de plus vers l’obscurité autoritaire.


Analyse complète de la loi

Une pétition contre la loi

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