Un policier de la BAC de Nantes se blesse avec sa propre grenade


«Qui vit par l’épée périra par l’épée» disait Jésus dans sa grande sagesse


Hier soir à Nantes, un policier de la BAC, l’unité ultra-violente qui tire des quantités affolantes de munitions sur la population désarmée, s’est blessé avec sa propre grenade de désencerclement. Le seul agent blessé lors de cette manifestation l’aura été par son arme.

Selon la presse : «le fonctionnaire souffre d’une fracture du pouce provoquée par l’explosion d’une grenade de désencerclement qu’il tenait dans la main […] il a dû être opéré». Cela s’est passé à un moment où, sans raison, une bande d’hommes entièrement vêtus en noir et cagoulés, manifestement hors d’eux, ont tiré de nombreuses grenades de désencerclement et lacrymogène sur le cortège, provoquant sa dislocation.

Ce n’est pas la première fois que les forces de l’ordre se blessent avec leurs propres armes. Au printemps 2018, à Notre-Dame-des-Landes, des gendarmes s’étaient gravement blessés avec une grenade explosive. À l’époque, une opération d’expulsion avait conduit à l’utilisation de milliers de munitions dans le bocage nantais. En novembre 2018, au début du mouvement des Gilets Jaunes, un policier avait eu la main arrachée par «l’explosion accidentelle d’une grenade dans son véhicule» à la Réunion. Depuis le temps que des collectifs de blessés sonnent l’alarme contre ces armes mutilantes…

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