La situation politique déjà bien sombre accélère vers l’obscurité
- La semaine dernière, le Parlement quasiment désert votait les mesures les plus liberticides depuis des décennies.
- Ce week-end, les manifestations pour les libertés fondamentales étaient attaquées par la police dans plusieurs villes, et de nombreux journalistes réprimés, dans une indifférence assez générale.
- Hier, c’est un défoulement de violence policière qui s’est abattu sur des exilés dans leurs tentes au cœur de Paris. À nouveau, des coups, des insultes, du gaz : une police raciste en roue libre, qui ne considère plus les personnes réfugiées comme des humains.
- Aujourd’hui le ministre de l’intérieur trouve «choquantes» les images qu’il est en train de faire interdire ! Celui qui affirme que filmer les violences policières est «de la démagogie anti-flic» commente les images de ces violences. Absolument plus rien n’a de sens. Les caricatures les plus cinglantes du pouvoir sont dépassées. Le règne de Macron n’aura été qu’une longue litanie de mensonges, de scandales, de violences.
Combien d’affaires de violences policières n’auraient jamais pu émerger sans image ? Combien de ces affaires même démontrées par l’image donnent lieu à de vraies sanction disciplinaires ou décisions judiciaires favorables aux victimes ? Combien de morts ou de blessés ? Combien de recul des libertés encore ?