Blanquer, le ministre de l’éducation, est profondément empêtré dans un vaste scandale de détournement de fonds au profit d’un groupuscule lycéen créé et financé par le parti au pouvoir.
Totalement à cours d’arguments, le ministre dénonce une opération de « l’ultra-gauche ». Il qualifie ainsi « le SNES FSU, l’UNL » et même le journal « Libération » ! Pour rappel, ces deux syndicats et ce quotidien sont située au centre de l’échiquier politique, à peu près au niveau du PS. La gauche socialiste serait donc d’ultra-gauche … En même temps, ces dernières semaines, le gouvernement reprend les mots de l’extrême droite et qualifie systématiquement la France Insoumise « d’islamogauchiste ». Un remake de l’insulte fasciste « judéobolchévique » des années 1930.
Mais alors, si les satellites du PS sont « d’ultra-gauche », et que la gauche Mitterandienne de Mélenchon est « islamo-gauchiste », les mots n’ont plus de sens. Les courants révolutionnaires, anticapitalistes ou autonomes sont alors au delà de tout qualificatif. Nantes Révoltée doit être au moins ultra-hyper-turbo-totale-méga-gauche.