?TUER LA LUTTE, LA FETE, LA VIE SOCIALE

« Ils pourront couper toutes les fleurs, ils n’empêcheront jamais le printemps», Pablo Neruda –

Le printemps arrive, le soleil revient, et le pouvoir semble bien décidé à empêcher par tous les moyens que la vie puisse reprendre ses droits.

➡️ D’un côté, le Premier Ministre Jean Castex annonce tranquillement, entre autres mesures liberticides supplémentaires, que les manifestations pourront « être interdites sur l’espace public » par les Préfets au nom de l’état d’urgence sanitaire. Précisément quand de nouvelles mobilisations s’annoncent à l’horizon, et qu’un ras-le-bol sourd parcourt la population.

➡️ De l’autre, on annonce à Nantes l’interdiction de boire un verre sur les berges. Des mesures similaires sont imposées ailleurs. A Nantes, jeunes et moins jeunes sortent massivement ces dernières semaines, à la faveur du beau temps, pour se retrouver le long de l’Erdre et de la Loire. Un petit retour à la vie nécessaire après des mois sous cloche, sans vie sociale. Une catharsis vitale. « Je vais mourir de dépression ou prendre des médicaments, fumer et boire toute seule si ça continue donc je préfère voir des potes » expliquait une étudiante au média France Bleu. Cette prohibition supplémentaire donnera-t-elle envie à la jeunesse d’appeler à un apéro géant lors d’un samedi ensoleillé ?

Le pouvoir en place qui supprime des lits d’hôpitaux et verse des millions d’euros à des cabinets privés incompétents pour « gérer la crise » veut nous empêcher de lutter, de faire la fête, de vivre. Macron arrivera-t-il à nous voler le printemps ?