Nous sommes en guerre sociale


Derrière la casse sociale au nom de la “crise économique”, les ultra-riches se goinfrent comme jamais


En 2017, Emmanuel Macron prenait le pouvoir avec le soutien de la classe médiatique, dans un pays déjà terriblement inégalitaire. 4 ans plus tard, la fortune des milliardaires a doublé, alors que le pays traverse une crise historique avec plus de 10 millions de pauvres. Le nombre de mal logés, de précaires, d’exclus a explosé sur la même période. Encore plus édifiant : la fortune des ultra-riches a augmenté plus vite depuis le début de la pandémie, alors que l’on nous a répété que c’était la «crise» et que l’économie traversait une période difficile.

Qu’est-ce que cela veut dire ? La crise n’existe pas. Il s’agit en fait d’une guerre sociale. La «crise» est l’occasion pour les riches de s’enrichir encore plus vite et de dépouiller les plus précaires, les travailleurs qui produisent la richesse. Nous vivons dans un pays qui n’a jamais produit autant de richesses, mais où la «crise» est utilisée pour détruire les droits des chômeurs, casser le code du travail, saccager les retraites et anéantir le système de santé et d’éducation publics.

«La première victime d’une guerre, c’est la vérité», dit-on. Macron tweete aujourd’hui qu’il souhaite taxer les entreprise : «C’était une question de justice et d’équité. Depuis 4 ans, nous nous battons pour une juste taxation des multinationales». La guerre sociale en cours a lieu sous couverture, avec les apparences du bon sens, et derrière des mensonges les plus éhontés. Le réel est constamment inversé.


Seule la révolte peut faire tomber un Régime aussi injuste, violent et pervers


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