Chronique d’un suicide collectif


«Les émissions mondiales de CO2 devraient atteindre un niveau jamais vu en 2023 et continuer de croître par la suite, au vu de la faible part consacrée aux énergies propres par les plans de relance post-Covid» alerte mardi l’Agence internationale de l’énergie.


Les historien.nes du futur, s’il y en a, s’interrogeront sur cette civilisation qui a préféré se suicider pour satisfaire l’égoïsme immédiat d’une infime minorité. Ils se demanderont aussi comment la population, consciente et informée de ce suicide, a préféré obéir aux règles du jeu imposé par cette minorité, et a préféré mourir plutôt que de passer pour des «radicaux irresponsables», des «violents» ou des «ultras».

Les gouvernants du monde ont parfaitement conscience du désastre en cours. Ils n’ont absolument aucune intention de régler les problèmes écologiques ou sociaux.

Au contraire, ils accélèrent à pleine vitesse. Leur option, leur stratégie, c’est de faire tenir l’édifice social qui s’effondre par une police ultra-violente et des moyens de contrôle totalitaires. Leur choix, c’est la dictature pour gérer la catastrophe.


Voilà vers quoi nous allons sans révolte généralisée


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