Enfer carcéral à Nantes


Trois prisonniers retrouvés morts en deux semaines dans les prisons nantaises


Détention, privation, exclusion : la prison tue. Les punitions et les violences de l’enfermement, celles des matons et des administrations pénitentiaires tuent. À Nantes, en l’espace de deux semaines, 3 prisonniers se sont donnés la mort.

  • Le mercredi 25 mai, un homme de 31 ans était retrouvé pendu au centre pénitentiaire de Nantes.
  • Quinze jours plus tôt, dans les mêmes circonstances, un autre détenu était découvert mort dans sa cellule.
  • Le lendemain, Jeudi 12 mai, un prisonnier de 37 ans se donnait la mort à la maison d’arrêt de Carquefou en périphérie nantaise.
  • En France, ils sont au moins 33 détenu-es à avoir mis fin à leurs jours depuis le 1er janvier 2022.

Enfer carcéral, les prisons ne sont là que pour garantir les intérêts économiques et politiques des puissants. Elles existent pour défendre l’État et le capitalisme. Elles sont le produit du racisme structurel et de l’histoire coloniale. Elles brisent, maltraitent et assassinent les individus. Il ne s’agit pas de protéger ou réparer la société. L’incarcération est la punition qui remplace les supplices. La manifestation de la toute-puissance de l’État sur nos corps. Il nous faut penser la justice réparatrice et l’abolition de la prison de toute urgence. C’est une question de vie ou de mort.


Une manifestation contre les violences carcérales aura lieu ce samedi 28 mai à Nantes. Départ 15h, arrêt de bus Bout des Pavés.

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