Interdiction de manifester et de transporter du son : nouvelle provocation de la préfecture


Rendez-vous à 18h rue Paul Nizan à Nantes


La préfecture choisit l'interdiction de la fête de la musique

Ce mardi 21 juin, jour de fête de la musique et d’anniversaire de la noyade de Steve lors d’une charge de la police, les autorités nantaises choisissent encore la provocation.

Le préfet de Nantes interdit tout transport de sound systems et tout rassemblement de type rave-party, free party, teknival pour la Fête de la Musique. Il interdit aussi tout manifestation « non déclarée ».

Bref, tout rassemblement et musique non encadrés par l’État.

Peu après l’appel à se retrouver devant une fresque ce soir, relayé par notre media, le préfet a même organisé une réunion de crise en invitant en urgence des institutionnels et des propriétaires de bars pour organiser une répression concertée.

Ce régime est tétanisé par le souvenir de ses propres crimes. Effrayé par l’idée que la jeunesse puisse se réunir, faire la fête, s’exprimer, créer.

La préfecture interdit le souvenir de la mort de Steve Maïa Caniço et les initiatives contre la répression.

L’an dernière, un début de fête de la musique avait été noyé sous les grenades lacrymogènes de centaines de policiers.

La techno est-elle interdite à Nantes, jusqu’à ce qu’on oublie définitivement qui est responsable de la mort de Steve ?

Les nouveaux élus NUPES vont-ils protester contre cette nouvelle escalade provocatrice des autorités répressives ?

Sera-t-il possible de se réunir ce soir à Nantes ou l’interdiction de faire la fête est-elle devenue la nouvelle normalité ?

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