La police déteste tout le monde


Lors de la manifestation à Paris, le 18 octobre 2022, la police a lancé plusieurs charges très violentes contre le défilé.


Une compagnie de police a même attaqué le cortège syndical et son service d’ordre à grands coups de matraques. Les violences d’État ne se limitent pas aux manifestant-es dans des cortèges considérés comme «radicaux» ou offensifs, mais à des parties de plus en plus larges de la population.

En fin de journée, le commissaire Tomi, surnommé «Tomi le Corse», a été chassé par des manifestant-es alors qu’il se trouvait isolé avec un seul policier pour le couvrir. Ces dernières années, plusieurs vidéos ont montré ce commissaire de police sur le terrain en train de tabasser de toutes ses forces des manifestant-es. Par exemple, en janvier 2021, il est filmé en train de matraquer comme un sourd, à une dizaine de reprises, un manifestant tombé au sol lors d’une manifestation contre la loi «sécurité globale». Lié à la mafia corse, il est le frère de Michel Tomi, considéré comme le dernier des parrains de l’Île de beauté.


La police déteste tout le monde, et il arrive que la population réprimée le lui rende bien.


Images : Clément Lanot, Amar Taoualit, Adrien Adcazz

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