La République en McKinsey


Macron c’est Mc Kinsey, Mc Kinsey c’est Macron, les deux sont indissociables. La France est dirigée par une entreprise privée de conseil américaine depuis 2017.


Aujourd’hui, la justice s’est enfin décidée à ouvrir une enquête pour «favoritisme» et «financement illégal de campagne électorale». Le Parquet national financier (PNF) enquête sur les liens entre Macron et le cabinet McKinsey en 2017. Mais ce ne sont pas seulement des liens, c’est une mafia, un clan tant les ex de cette entreprise sont aujourd’hui placés aux postes clé du pouvoir. Quelques exemples de cette imbrication totale :

  • Marguerite Cazeneuve, ex McKinsey, directrice de l’assurance maladie, est en charge de la réforme des retraites. Son mari est directeur de cabinet d’Elisabeth Borne. Son père et son frère sont députés LREM.
  • Maël de Calan, ex McKinsey, était conseiller d’Olivier Veran pendant la crise COVID pour organiser la vaccination.
  • Karim Tadjeddine, ancien directeur McKinsey, a mis à disposition ses consultants gratuitement pour préparer la campagne présidentielle 2017. Dès 2016 Macron écrit un ouvrage baptisé «L’État en mode Start up» avec Karim Tadjeddine. Ils se connaissent depuis 2007 au sein de la Commission Attali, sous Sarkozy. C’est Tadjeddine qui est l’interlocuteur des ministères pour toutes les missions réalisées à prix d’or par son cabinet.
  • Thierry Lambert est le délégué interministériel qui a passé des millions d’euros de commande auprès des cabinets de conseil dont McKinsey. Son fils était en stage chez McKinsey et a depuis été embauché.
  • Paul Midy, ex McKinsey, président d’En Marche pendant la campagne 2017, est désormais député. Il a même hébergé l’adresse du mouvement d’Emmanuel Macron à son lancement.
  • Mathieu Maucort, ex McKinsey, aidera Macron pendant sa campagne 2017. Il deviendra directeur de cabinet de M. Mahjoubi, député Macroniste et chargé du numérique au gouvernement.
  • Éric Labaye, ancien de McKinsey et visiteur du soir de Macron quand il était ministre de l’économie, a depuis été nommé par l’État président de polytechnique.
  • Thomas Cazenave a rédigé un livre programme avec Karim Tadjeddine, l’ex directeur McKinsey. Il est aujourd’hui député LREM. Il a aussi été en charge des commandes de l’État auprès des cabinets de conseil.
  • Guillaume Liegey et Arthur Muller, 2 ex Mckinsey, ont organisé “La Grande Marche” en 2016 pour lancer la candidature de Macron. Désormais ils travaillent dans le privé pour aider les entreprises à obtenir des marchés publics.
  • Martin Bohmert ancien président “Des jeunes avec Macron”, a rejoint McKinsey après avoir été accusé de management agressif et d’agression sexuelle.
  • Guillaume de Ranieri, ex McKinsey, a participé avec Hervé Grandjean à la campagne Macron en 2016. Hervé deviendra porte-parole des Armées. L’armée est autonome dans ses achats de conseil avec un budget de 87 millions.
  • Ariane Komorn, chargée de mission au Ministère du Redressement Productif en 2013, rejoindra McKinsey de 2014 à 2017. Une fois Macron élu, Ariane deviendra Cheffe du Pôle Engagement En Marche.
  • Ursula von der Leyen est prise dans un scandale McKinsey en Allemagne, où son fils travaille. Il faut exfiltrer Ursula au plus vite. En 2019, Macron proposera à Merkel son nom pour la présidence de la commission européenne.

Et ce ne sont que quelques exemples. C’est un système de corruption généralisée au sommet de l’État, qui coute des sommes pharaonique pour organiser le pillage des ressources publiques.


À partir d’un recensement de Philippe Duval

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