? Hôpitaux : silence on meurt


Dans le dernier numéro du Canard Enchaîné, un article sur l’hôpital public nous apprend :


➡️ Que “depuis 2 semaines, des dizaines de patients sont morts, seuls, sur des brancards à l’Assistance publique de Paris”, selon le chef d’un grand service d’urgence. Cette situation inédite “affecte le moral des troupes”, ajoute-t-il…

➡️ Que 16% des lits dans les hôpitaux parisiens sont fermés faute de soignants, et que certains établissements ne sont plus capable de recevoir les malades, et pratiquent des “délestages” sur d’autres hôpitaux, au risque de provoquer une saturation en chaîne.

➡️ Que les urgences de Poitiers ont dû fermer leurs portes faute de personnel les 19 et 21 décembre. Et que durant les fêtes, celles de Landerneau et d’Issoudun, en plus de celles de Poitiers, seront également fermées.

➡️ Face à la mortalité infantile en hausse, 10.000 soignant-es ont appelé le chef de l’État à intervenir sans délai. Rien ne s’est passé du côté de Macron. Mi-décembre, un décret a octroyé aux infirmières une rallonge de 1,07€ pour les heures sup’ de nuit jusqu’à fin mars.

➡️ Qu’il manque des places en réanimation pédiatrique, et que les enfants malades sont transférés dans des hôpitaux parfois situés à plusieurs centaines de kilomètres de chez eux.

Les politiques libérales menées ces dernières décennies tuent, concrètement. Elles détruisent des vies, y compris celles d’enfants. Les dirigeants sont des criminels. Il y a même une forme de darwinisme social délibéré des élites à laisser mourir les pauvres alors que les riches ont les moyens de se soigner dans des cliniques avec des soins de qualité.

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