Ce n’est qu’un début ! La tension monte. Le gouvernement passe en force, la rue hausse le ton, les actions se multiplient. On fait le point sur les initiatives, très nombreuses, qui ont lieu depuis hier :
- Normandie : la plus grosse raffinerie de France, située à Gonfreville-l’Orcher, totalement bloquée et mise à l’arrêt par les grévistes
- Rennes : le périphérique totalement bloqué jeudi matin, la métropole paralysée, 40 kilomètres de bouchons cumulés. Ce vendredi, blocage du dépôt de collecte d’ordures de Suez
- Nantes : nombreux blocages ces deux derniers jours : centre de tri postal, tramway, régie des eaux… Une conférence patronale prévue à la Beaujoire a dû être protégée par des centaines de CRS
- Saint-Nazaire : opération «port mort», gros blocage de la zone industrielle
- Donges : blocage total de la raffinerie et du dépôt pétrolier. Face au risque d’assaut des CRS, le blocage se renforce.
- Saint-Étienne de Montluc près de Nantes : blocage de l’entrepôt ScaOuest
- Die, dans la Drôme : un incendie volontaire a visé la sous-préfecture
- Paris : les blocages des dépôts de camions poubelle sont attaqués par la police à Vitry et Ivry. Les éboueurs grévistes et leurs soutiens gazés. Le périphérique parisien bloqué en 3 points ce vendredi matin
- Ardennes : l’autoroute A34 qui relie Reims à Charleville totalement bloquée vendredi matin
- Le Havre : la zone portuaire totalement inaccessible depuis l’aube vendredi
- Toulon : des manifestant-es envahissent les rails ce vendredi
- Coupures de courant de la maison du chef de Les Républicains Retailleau. La résidence présidentielle de Brégançon également privée de courant jeudi.
- Nuit d’émeute : jeudi soir, barricades enflammées à quelques centaines de mètres de l’Élysée après des affrontements devant le Parlement, les mairies de Rennes et Lyon attaquées, Nantes hors de contrôle jusqu’à minuit, affrontements à Saint-Étienne, Marseille, et dans beaucoup d’autres villes…
- La présidente du groupe Renaissance Aurore Bergé demande à Gérald Darmanin de «mobiliser les services de l’État» pour la «protection des parlementaires» de la majorité.
Et ce n’est pas exhaustif, n’hésitez pas à compléter !
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