La semaine dernière, des permanence du lobby des patrons ont été prises pour cible
À Nantes dans la nuit de lundi, les nouveaux locaux du MEDEF, plus discrets que leur ancien bâtiment du centre-ville, ont été repeints en rouge accompagné d’un tag «guerre sociale». L’action avait été revendiquée par des «mutins» dénonçant «la réforme des retraites dont l’objectif est de nous faire bosser plus longtemps afin de rééquilibrer leur comptes».
À Saint-Étienne trois jours plus tard, le bâtiment du patronat a reçu des impacts de peinture et a eu la façade recouverte de peinture en noire, avec le même message : «guerre sociale».
Dans leurs costumes, sur les plateaux télés, dans le confort des salons, les patrons et leurs serviteurs déploient une violence inouïe mais feutrée. Ils ne frappent pas directement, mais l’exploitation, la casse des droits des travailleurs, le mépris, la précarité et le recul des retraites tuent, provoquent des maladies, des dépressions, des suicides.