28 mars : ça déborde partout


Mardi 28 mars, pour la 10ème journée de grève générale, la mobilisation a de nouveau débordé de partout. Des dizaines de gestes de résistance, de sabotage ou d’affrontements dans tout le pays, notamment dans les villes moyennes et peu habituées aux tensions. En voici quelques uns :


  • Angers : rocade envahie, feux devant la mairie et nombreuses barricades, plusieurs heures d’affrontements. Un commerce Leclerc pillé, quelques banques et pubs cassées.
  • Quimper : charge devant le commissariat. Projectiles contre lacrymogènes, affrontements jusqu’en milieu d’après-midi.
  • Saint-Nazaire : affrontements et feux devant la sous-préfecture, pour la deuxième fois consécutive.
  • Bordeaux : coupures de réseau électrique et de télécommunications durant le défilé. Feux de poubelles, dégradations et affrontements.
  • Rouen : un million d’euros de dégâts dans le centre-ville selon le maire de la ville. «Trois véhicules des forces de l’ordre ont été dégradés et 22 mis en cause ont été interpellés à l’occasion de la manifestation.»
  • Guingamp : en fin de manifestation, les personnes présentes jettent des poubelles sur les forces de l’ordre qui bloquent l’accès à la sous-préfecture.
  • Grenoble : plusieurs heures d’affrontements.
  • Caen : très grosse manifestation suivi d’affrontements devant la préfecture et de plusieurs heurs de défilé spontané insaisissable.
  • Besançon : feux et affrontements devant la préfecture.
  • Lille : le domicile personnel de la députée macroniste Spillebout muré. Grosse manifestation, affrontements jusqu’à 18h30.
  • Lorient : les rails envahis. Affrontements devant la sous-préfecture.
  • Vannes : envahissement de la voie express, délogé par la police.
  • Lyon : barricades, feux d’artifice, blocs de pierre sur la voie rapide, affrontements jusqu’à la nuit.
  • Strasbourg : manifestation sauvage après la manifestation syndicale. Casse, feux et lacrymogènes.
  • Cholet : la permanence du député macroniste Denis Masséglia vandalisée, le compteur électrique mis hors service.
  • Saint-Étienne : affrontements devant la permanence du député Renaissance de la ville. Les manifestant-es ont réussi à enfoncer la porte malgré les charges policières.
  • Biarritz : l’aéroport envahi, des fumigènes allumés dans le hall déclenchent l’alarme et provoque l’évacuation de tout le bâtiment. Les manifestant-es souhaitaient accueillir le sénateur Max Brisson.
  • Rennes : affrontements sérieux, casse à République.

Le pouvoir et les médias font mine de minimiser le soulèvement en cours, mais des centaines de milliers de personnes se heurtent à la verticalité du pouvoir, s’organisent pour résister à sa répression, bloquent, agissent, partout sur le territoire ! Ce n’est qu’un début.

N’hésitez pas à compléter…


Photo : Axel Masson, Toulouse

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