Garde à vue pour un post Facebook ou une banderole : il est interdit de critiquer le Roi

Macron sur son trône pour rétablir le crime de lèse majesté

«L’ordure va vous parler demain à 13 heures». Ce message a été posté par une quinquagénaire du Nord de la France sur Facebook avant l’intervention – ignoble et méprisante par ailleurs – de Macron à la télévision le 22 mars dernier. Pour ce simple message, des policiers ont débarqué chez elle et l’ont emmenée au poste. Une situation tellement hallucinante qu’elle a cru à une blague.

Mais non, placée en grade à vue, elle est convoquée en procès, et encourt jusqu’à 12.000 euros d’amende pour «outrage». Un sous-préfet a porté plainte, des policiers ont enquêté, un procureur a décidé qu’il fallait poursuivre. Les autorités de ce pays sont atteinte d’une démence totalitaire.

En avril 2022, pour son dernier discours avant les élections, Macron était dans la petite ville de Figeac. Des habitants et habitantes ont déployé une banderole à leur balcon, sur la place où parlait le président : «Quand tout sera privé, on sera privé de tout». Des policiers étaient montés dans l’appartement, avaient menacé de défoncer la porte et d’embarquer les habitants, avant d’arracher la banderole. Ils étaient resté, illégalement, dans le domicile pendant tout le discours.

Durant le confinement, plusieurs personnes ont été intimidées voire placées en garde à vue à Toulouse, Marseille ou Caen pour avoir affiché des banderoles ou des pancartes contre Macron à la fenêtre de leurs domiciles. À chaque fois, le slogan était «Macronavirus, à quand la fin».

Le 27 mars 2023, un enseignant a été placé en garde à vue pour avoir posé sur les rails de la gare de Nice un pantin à l’effigie du président de Macron.

Le 7 avril 2018 à Nantes, lors d’une manifestation, une marionnette en papier et en chiffon à l’effigie de Macron a été jugée symboliquement et pendue. Pendant deux mois, une équipe de la Police Judiciaire de Nantes a enquêté, en récupérant des photos de journalistes et de vidéosurveillance. Un manifestant avait été interpelé à son travail, placé en garde à vue et perquisitionné, un autre, à la santé défaillante, a aussi été placé en cellule, et un mineur a été convoqué au commissariat. La presse avait écrit sans rire : «on le soupçonne d’avoir frappé la marionnette». Ils avaient subi un jugement surréaliste.


Sous Macron, le crime de lèse majesté est rétabli. La terreur s’installe jusque dans les appartements pour de simples pancartes ou publications Facebook. La France est un régime autoritaire, une monarchie vacillante peuplée de managers et de tyrans.


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Une réflexion au sujet de « Garde à vue pour un post Facebook ou une banderole : il est interdit de critiquer le Roi »

  1. Il en a pour 25 ans de prison en Russie le député, terrible et , j’espère qu’en France on luttera corps et âmes pour faire tomber , Macron ,Darmanin ,leur police infâmes et tous les autres corrompus.

Les commentaires sont fermés.