Où en sommes-nous ?
Un gouvernement fasciste est au pouvoir en Israël. Il était massivement contesté par sa propre population pour ses mesures autoritaires. Depuis le début de l’année, ce gouvernement a tué un nombre record de palestiniens pour leur voler leurs terres.
Dans la bande Gaza cernée de murs et de barbelés, le Hamas est alimenté depuis sa création par Israël pour diviser et affaiblir les mouvements palestiniens. Le tout avec l’aide du Qatar, qui abrite à la fois les dirigeants du Hamas et la plus importante base militaire États-unienne de la région.
Les service de sécurité israéliens étaient informés d’une attaque à venir du Hamas plusieurs jours avant le 7 octobre 2023 par les renseignements égyptiens. Le 7 octobre, l’armée israélienne était occupée à protéger des colons d’extrême droite qui martyrisaient des palestiniens à l’autre bout du pays. Elle a mis des heures à intervenir alors qu’un massacre avait lieu.
Cette attaque justifie aujourd’hui l’épuration ethnique de la population palestinienne et la mise à mort de milliers de civils, assiégés, comme dans une guerre médiévale, sans eau ni électricité, mais coincés sous un orage de missiles et de drones ultra-modernes. Dans les hôpitaux de Gaza, «on ampute des gamins sans anesthésie» alerte Médecins Sans Frontières. 8000 morts, 2000 disparus.
Pendant ce temps, l’extrême droite israélienne parle de «raser Gaza» pour la coloniser, réalisant ainsi le vieux rêve du sionisme religieux. La situation est en train d’embraser tout le Proche-Orient : les États-Unis ont massé d’énormes moyens militaires au large d’Israël et l’Iran menace d’entrer en guerre, entraînant une potentielle guerre mondiale.
En France, le régime autoritaire apporte son «soutien inconditionnel» à l’horreur en cours. Il importe le conflit dans notre pays en persécutant les musulmans et en interdisant toutes les manifestations pour la Palestine, aggravant encore les fractures et le racisme. Et les médias sont intégralement contrôlés par la propagande militaire israélienne.
Voilà où nous en sommes.
L’histoire jugera les criminels contre l’humanité et leurs complices. Mais en attendant, exigeons un cessez-le-feu !