Nouvelle action symbolique à Marseille pour dénoncer les groupes partenaires du régime colonial israélien
Il y a quelques jours, plusieurs façades d’entreprises étaient badigeonnées de peinture rouge-sang et agrémentées de graffitis dans la cité phocéenne. Sur les murs, on pouvait lire les inscriptions suivantes : “complice” ou “Free Gaza”.
Carrefour est l’un des principal partenaires commerciaux du régime d’apartheid israélien. Avec son contrat signé en 2022 avec la société Electra Consumer Products, le groupe Carrefour soutient une entreprise directement implantée dans les colonies illégales israélienne. De plus, depuis le 7 octobre, Carrefour Israël communique sur le fait de distribuer des plateaux repas aux soldats de Tsahal sur les réseaux sociaux.
En octobre 2022, des Arabes Israéliens se filmaient en train de brûler des vêtements Zara et appelaient au Boycott de l’enseigne de prêt-à-porter. Joey Schwebel, responsable de Zara Israël, organisait à son domicile un événement de campagne au profit du député d’extrême droite, Itamar Ben Gvir. Ce politicien fasciste dirige le parti ultra-nationaliste Otzma Yehudit à la Knesset.
Ben Gvir est un fanatique au pouvoir. Il est aujourd’hui le ministre de l’intérieur du gouvernement Netanyahou et s’est illustré par ses propos racistes et ses déclarations génocidaires à l’encontre des palestiniens. Schwebel à la tête de Trimera Brands, géant de la distribution textile et franchise de Zara en Israël, soutient donc publiquement le régime fasciste israélien.
Une réflexion au sujet de « Marseille : des entreprises complices de l’État colonial israélien ciblées »