…qu’il s’agit d’une opération de nettoyage ethnique
➡️ Selon l’Organisation des Nations Unies, le nettoyage ethnique correspond à une «politique délibérée conçue par un groupe ethnique ou religieux visant à faire disparaître, par le recours à la violence et à la terreur, des populations civiles appartenant à une communauté ethnique ou religieuse distincte de certaines zones géographiques». La définition est limpide.
➡️ Depuis le 7 octobre, l’armée israélienne mène une campagne de bombardement massive principalement concentrée sur le nord de la bande de Gaza, mais pas que… Les missiles frappent partout dans l’enclave, où ils ont détruit la moitié des habitations et tué plus de 15.000 palestiniens dont une large majorité de femmes et enfants.
➡️ Tsahal a ordonné quelques jours après le début de son offensive “l’évacuation” de plus d’un million de personnes du nord vers le sud de Wadi Gaza, le cours d’eau qui découpe la bande de Gaza en deux. L’armée israélienne promettait, notamment dans les médias internationaux, que les civils évacués seraient en sécurité au sud de cette limite. C’était un mensonge.
➡️ Le gouvernement Netanyahou a invoqué des raisons de “sécurité” et de “protection” des civils pour justifier le déplacement forcé des populations palestiniennes vers le sud de Gaza.
➡️ Pendant l’expulsion, l’État major sioniste n’a pas hésité à prendre pour cibles les civils et les convois sanitaires qui fuyaient sous le tapis de bombes. Dès le 12 octobre, des agences de presse palestiniennes relataient que des tirs d’obus touchait la ville de Khan Younes, au sud de l’enclave palestinienne, dans une zone désignée comme sûre par les dirigeants israéliens. Le quartier abrite un camp de réfugiés de plus de 55.000 personnes ayant fui les combats du nord de l’enclave. Semer l’effroi pour faire fuir le peuple palestinien de la région.
➡️ Fin octobre, l’armée israélienne lançait son opération terrestre et pénétrait dans le nord de l’enclave avec des centaines de chars et de soldats, rasant les bâtiments administratifs et le parlement de Gaza.
➡️ Après une semaine de trêve fin novembre dans le cadre d’échanges d’otages entre le régime colonial israélien et les factions armées palestiniennes, l’État-Major des forces armées de l’État hébreux ont lancé une grande offensive terrestre sur le Sud de Gaza. La zone que l’armée israélienne avait promis d’épargner, et concentrant tous les réfugiés, devient le théâtre d’affrontements violents et le cœur d’une guerre industrielle qui vise à anéantir le peuple de Gaza, le pousser à l’exil. De nouveaux massacres sont à venir. Et Tsahal appelle les habitants de Khan Younes à évacuer… Mais pour aller où ? Nous le répétons : ce déplacement contraint et forcé des habitants de Gaza par le recours de la terreur et la violence constitue une nouvelle “Nakba”, une “catastrophe” en Arabe. En 1948 plusieurs centaines de milliers de palestiniens avait été poussés à l’exode par les colons israéliens, chassés de leur terre.
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