Deux images, un même jour : un génocide et ses complices


Le 5 février 2024, deux photos ont circulé sur les réseaux sociaux :


Celle d’un soldat israélien nommé Yosee Gamzoo qui a diffusé la photo d’un civil de Gaza ligoté, dénudé et blessé à la jambe. Ce militaire est lourdement armé alors que son prisonnier est attaché et se trouve dévêtu alors qu’il saigne abondamment. La scène a été prise dans une école maternelle du quartier Al-Rimal dans la ville de Gaza. La personne ligotée s’appelle Hamza et vient du quartier de Shejaïa.

En voulant montrer sa domination, ce soldat produit l’effet inverse : l’homme palestinien qu’ils voulait humilier garde la tête haute et fait preuve de dignité dans une situation horrifiante, alors que le bourreau et son arsenal renvoient une image de lâcheté. Le prisonnier a ensuite été emmené par les soldats, toujours dénudé, vers une destination inconnue.

Celle du Ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, macroniste de la première heure qui n’a aucune autre compétence que celle d’être l’ex de Gabriel Attal. Il est allé, précisément ce jour, rendre visite au Premier Ministre fasciste Benjamin Netanyahou pour lui dire : «La France est l’amie d’Israël. Les attaques du 7 octobre l’ont aussi été contre des Français. Nous leur rendrons hommage mercredi.»

Netanyahou semble se retenir de rire, il faut dire que la soumission française dépasse l’entendement. Israël a bombardé des bâtiments français à Gaza en toute impunité et a même tué un agent du consulat français à Gaza en décembre. Celui-ci avait trouvé refuge dans la maison d’un de ses collègues du consulat à Rafah, dans le sud de l’enclave palestinienne. Ce crime de guerre contre un employé de la France, le gouvernement Macron l’avait à peine condamné et il n’avait donné lieu à aucune sanction. Un fait inédit.


Macron et son clan finiront-ils sur les bancs de la Cours Pénale Internationale ? En tout cas, la complicité de génocide est documentée, et même revendiquée.


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