Vous pensez encore que la police est une institution «neutre», chargée de «maintenir l’ordre» de la même façon pour tous ? Voici en image comment la police choisit de violenter des personnes noires qui font la fête, sans autre raison que celle de maintenir un ordre raciste.
Alors qu’à Paris, mercredi soir, les supporters de Côte d’Ivoire célébraient la victoire de leur équipe en demie-finale de la CAN, la police a choisi de pousser le curseur de la violence au maximum immédiatement : en lâchant les chiens sur les fêtards, en gazant et frappant sans ménagement la foule, en jetant des grenades de désencerclement pouvant mutiler sur des personnes totalement pacifiques qui leur disaient «mais c’est la joie». Le but, dès le départ, était de soumettre des indésirables.
Il y a un monde entre ces violences contre les supporters de Côte d’Ivoire et cette police si souple et compréhensive face à des agriculteurs de la FNSEA saccageant des préfectures sous leurs yeux. Ce monde qui sépare ces deux situations, c’est le racisme.
Face à une même situation, police choisit son mode d’intervention et son niveau de violence. Elle décide, en fonction de leur classe et de leur couleur, si les êtres en face d’elle sont dignes de respect ou s’il faut les détruire sans sommation. Les supporters ivoiriens n’ont pas le droit d’éprouver de la joie.
Ainsi, à quelque mois des JO, la police française tabasse des supporters non-blancs dans les rues de Paris pour briser un bref moment de fête. Il y a 4 jours, lors d’une autre célébration pour la Coupe d’Afrique des Nations, un policier avait sorti son arme dans le même quartier.
Le gang d’extrême droite le plus dangereux de ce pays porte un uniforme.
Images : Luciole media, CLPess, Hors zone
4 réflexions au sujet de « Paris : la police attaque la joie des supporters de Côte d’Ivoire »
La question n’est pas quand est-ce que le fascisme va arriver en France mais quand va-t-il être viré des régimes qui se succèdent dans ce pays.
Quand à la police, ça restera toujours la police, c’est dans ses gènes.