Palestine : occupation éclair de la Sorbonne et répression immédiate


Alors qu’une invasion militaire de la ville de Rafah, au sud de Gaza, semble imminente et menace 2 millions de civils palestiniens, un campement pour la Palestine a été organisé dans la cour de la Sorbonne à Paris ce lundi 29 avril à midi.


Après les occupations de Science Po, des tentes, des banderoles et un drapeau palestinien au cœur de la Sorbonne, université française la plus emblématique : le symbole était fort.

Mais une armada de policiers armés a immédiatement débarqué pour briser cette action non violente avant qu’elle ne reçoive de renfort. Certains étudiants ont été violemment trainés au sol par les forces de l’ordre.

Ensuite, devant la Sorbonne évacuée, les manifestant.e.s pour la Palestine ont été nassé.e.s par la police. Ces images, devenues banales dans la France de Macron, étaient inimaginables il y a encore quelques années.

Depuis le Moyen-Âge, les universités bénéficient en principe d’une protection nommée «franchise universitaire», qui interdit aux forces de répression d’y pénétrer. En cas de mouvement étudiant, la police n’y entrait pas jusque récemment. Mais Macron a brisé cette tradition séculaire et n’hésite plus à envoyer la police sur les campus. Le Mai 68 étudiant a été déclenché pour moins que cela.

Par ailleurs, mêmes sur les campus universitaires des États-Unis, les campements pour la Palestine ont pu rester plusieurs nuit et n’ont pas été expulsés aussi brutalement. Le rayonnement français est à son comble.

En France, en 2024, des hordes de policiers expulsent, frappent et encerclent des étudiant.e.s qui protestent contre un génocide dans l’université la plus célèbre du pays. Et pendant que la police réprime, les médias déchaînent les pires calomnies et mensonges pour salir ce mouvement légitime. Ce pays a basculé dans l’obscurité.

Mais ce n’est pas fini.


Images : @cerveaux_non_disponibles , @nnoman1, @tulyppe, @revolutionpermanente.fr

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