À Nantes, les locaux de la firme Thalès ont été pris pour cible dans le cadre d’une campagne contre les vendeurs et fabricants d’armes complices d’Israël. Un mystérieux collectif nous a fait parvenir des images et un communiqué que voici :
«Du 17 au 21 juin a eu lieu près de Paris un salon de la honte : des vendeurs d’armes du monde entier ont exposé leurs dernières machines à tuer dans le cadre d’un événement nommé Eurosatory.
Nombre de ces entreprises collaborent avec Israël et arment les guerres coloniales. Nous ne pouvions pas laisser un tel salon se tenir sans réagir.
Puisqu’on dénombre maintenant plus de 37.431 victimes dans le génocide en cours dans la bande de Gaza du fait de l’état fasciste d’Israël.
Puisque les promesses de mandats d’arrêt de la Cour internationale de justice contre le gouvernement d’extrême droite de Netanyahou et ses sbires sont restées sans réponse de la communauté internationale.
Puisque les rapports de l’ONU sur les crimes de guerre d’Israël sont toujours ignorés par nos gouvernements.
Puisque le paysage médiatique s’acharne à manipuler les accusations d’antisémitisme pour discréditer toutes les voix qui s’opposent au génocide et à la colonisation israélienne.
Puisqu’aucune sanction n’a été prononcée contre les entreprises qui rendent possible le massacre d’hommes de femmes et d’enfants en Palestine
Le collectif Guerre à la guerre revendique l’action menée à Nantes le 25 juin sur les locaux de Thalès, entreprise de surveillance impliquée dans la construction des logiciels de drone de combat utilisé dans la bande de Gaza.
Par son action, qui a recouvert la façade de rouge, le collectif rejoint l’ensemble des personnes qui luttent en France et à l’étranger pour stopper les crimes coloniaux, et qui s’opposent matériellement aux vendeurs d’armes, à l’industrie du massacre et à la militarisation du monde.»