«La paix n’est pas l’objectif. C’est la solution.»


« Le premier jour de paix », Élisa Beiram, aux éditions L’Atalante


La couverture du livre "Le premier jour de paix", d'Élisa Beiram, aux éditions L'Atalante

«Ne le prend pas mal, mais qui sont ces hurluberlus qui veulent à tout prix faire la paix, résoudre tous les maux de la Terre, réparer les pots cassés en mille morceaux ? Nous, les humains, on est une espèce damnée et condamnée, abandonnée de tous les dieux. On a montré de quoi on était capables, on a montré qu’on ne valait rien, et qu’on méritait tout l’enfer qui nous consume.

– Et moi, je crois qu’il n’est jamais trop tard pour essayer de faire quelque chose de bien, même si ce doit être la dernière chose avant la fin de notre espèce. Si on pouvait au moins avoir le sentiment du repentir, sur notre lit de mort… Mais en attendant ce jour, essayons de trouver de l’eau, d’accord ?»


La littérature de l’imaginaire est un style de romans décrivant des mondes qui n’existent pas, du moins pas encore. Dans « Le premier jour de paix », Élisa Beiram nous propose une vision apocalyptique de l’année 2098. Entre les guerres, les famines et les dérèglements climatiques, la population mondiale a été décimée. De grandes vagues migratoires ont fait exploser les pays et leurs frontières, les cultures se mélangent et la survie n’est possible que dans des îlots autogérés.

Au milieu de ce marasme, des individus continuent à œuvrer pour la paix, parcourant le monde à la recherche des conflits absurdes et autres guerres de pouvoir ou de territoires qui ont mené à la catastrophe.


Un roman qui reprend à son compte l’idée d’Antonio Gramsci qu’il faut « allier le pessimisme de la raison à l’optimisme de la volonté ». La gravité de la situation n’exclut pas l’espoir.


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