Qu’il s’agisse de colonialisme ou d’agro-industrie, le gouvernement n’écoute aucune aspiration à la justice et se range derrière ceux qui sèment la mort. Deux actions ont eu lieu ces derniers jours pour combattre l’obscurantisme au pouvoir avec un peu de lumière.
Paris le 26 juillet : Lumière pour Gaza
Un message lumineux immense a été projeté sur la fameuse vasque olympique : «Stop génocide à Gaza». L’action a été revendiquée par Amnesty International. Un militant muni d’un puissant laser a projeté les lettres depuis un immeuble de la rue de Rivoli, à plus de trente mètres de haut.
La folie répressive pour censurer toute voix pour la Palestine est telle que la police est allé l’arrêter sur le balcon de l’hôtel. Il n’y a pourtant rien d’illégal à envoyer un peu de lumière. Une deuxième personne, celle qui avait loué la chambre, a aussi été interpellée. Mais la police a fini par les relâcher après interrogatoire, puisqu’aucune «infraction caractérisée» ne pouvait être retenue par la justice. Dès qu’il s’agit de Gaza, la police frappe ou arrête d’abord et demande les ordres ensuite.
Lyon ces derniers jours : Lumière contre Duplomb
Une série de projections contre la loi Duplomb ont eu lieu le long du Rhône. La pétition contre cette loi dictée par les lobby des pesticides a été signée par plus de 2 millions de personnes, et pourtant le gouvernement persiste à passer en force. Les Soulèvements de la Terre ont donc illuminé les quais avec de vastes messages tels que «Leurs profits font nos cancers», «contre la toute puissance des lobbys» ou «contre la loi Duplomb, construisons un rapport de force».
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