
Les étudiants et étudiantes rejoignent le mouvement ! Ce jeudi 18 septembre, 14 établissements d’enseignement supérieur étaient bloqués ou perturbés en France, et des actions ont eu lieu dans 60% des universités selon l’Union Étudiante. Cela paraît encore modeste, mais c’est une première étincelle. Et surtout, il s’agit d’une mobilisation exceptionnelle aussi tôt dans l’année universitaire, alors que la rentrée vient tout juste d’avoir lieu. Parmi les facs mobilisées :
- À Paris, le campus Tolbiac de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et l’université Paris 8 Saint-Denis, bloqués tous les deux.
- À la fac de Rennes 2, tous les cours ont été débrayés pour rejoindre la manifestation. Le cortège étudiant est passé devant l’hôpital pour soutenir le personnel soignant.
-À Montpellier, le campus Triolet a été bloqué à l’aube. L’université Paul Valery avait été bloquée dès le 10 septembre.
- À Toulouse, le campus du Mirail était lui aussi à l’arrêt depuis le début de journée
- À Rouen, la faculté de droit a été barricadée.
- À Nantes, blocus au petit matin et énorme invasion de policiers sur le campus.
- À Caen, l’université était également bloquée.
- À Clermont-Ferrand, la faculté de Lettres a été bloquée et les étudiant·es sont parti.e.s en cortège depuis la fac pour rejoindre la manifestation. Le mouvement a commencé depuis plusieurs jours, et un bâtiment avait déjà été fermé dans le cadre de la mobilisation «bloquons tout».
- A Lyon, Sciences Po et l’ENS ont été fermés « préventivement » par l’administration.
Ailleurs, d’autres campus ont été perturbés, et de nombreuses Assemblées Générales sont organisées.
Ce réveil dans les universités après deux années moroses sur le plan social, et dans un contexte de précarité étudiante croissante, annonce peut-être une révolte de la jeunesse dans les semaines et les mois à venir.