Exclusif : nous apprenons que le jeune auteur nantais d’un ouvrage sur les violences policières est assigné à résidence 2 jours seulement après la publication de son ouvrage : «L’arme à l’œil, violences d’État et militarisation de la police».
Cette «notification administrative», distribuée sans aucune décision judiciaire en vertu de l’état d’urgence, vise à empêcher certaines personnes de manifester cette semaine contre la «loi travail». Un journaliste parisien a également été frappé de la même assignation, comme des dizaines de militants à Paris et Nantes. Vengeance du préfet ? Fantasmes sécuritaires d’un gouvernement socialiste en pleine fuite en avant ?
Nous apportons tout notre soutien à cet auteur, ainsi qu’à toutes les personnes frappée par ces mesures d’exception. Nous pensons également au lycéen jeté en prison sans preuve – avec la qualification délirante de «tentative d’homicide» – pour avoir fait un croche pied à un policier alors même que les policiers ont blessé gravement des dizaines de personnes sans jamais être inquiétés, notamment à Rennes où un étudiant a été mutilé à l’œil.
Le terrorisme d’État ne nous arrêtera pas.
Mise à jour : Les médias parlent de 8 personnes concernées par ces interdictions de manifester. Nous cherchons à en savoir plus, alors contactez-nous par message privé si vous faites partie des personnes ciblé-e-s par la préfecture.
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