« Nantes et Rennes n’ont pas vocation à devenir un champ de bataille pour casseurs violents ». C’est la dernière sortie de ce vieux rageux de Bernard Cazeneuve hier.
La bande de Valls semble avoir Nantes dans le collimateur ces derniers temps. Forcément, une ville qui s’insurge chaque semaine plus fort depuis le 9 mars, ça pourrait donner des idées ailleurs.
On a donc droit aux menaces délirantes du préfet, avec une petite saveur venue des années 1930 : « Nous avons la possibilité de renforcer les capacités d’intervention des forces de l’ordre en hommes et en moyens techniques. Cette évolution radicale est un souci, il nous appartient de l’éradiquer ».
Menace suivie d’effet, puisque l’État français envoie pour la semaine qui vient un convoi exceptionnel de 100 CRS supplémentaires à Nantes. Sachant qu’il y a déjà plusieurs centaines de policiers armés partout dans les rues à chaque manifestation, appuyées par un hélicoptère et des véhicules lourds.
Ville sous occupation.
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