Depuis l’arrivée au pouvoir en décembre 2023 de l’illuminé d’extrême droite ultra-libéral Javier Milei, l’Argentine vit un cauchemar.
C’est un capitalisme barbare qui gouverne. Javier Milei, surnommé «El Loco», est autoritaire, sexiste, violent et vulgaire, il veut imposer le Marché dans toutes les dimensions de la vie sociale, et évoquait même la possibilité de vendre des organes. Il a lancé un plan d’austérité de choc : dévaluation de 50% de la monnaie argentine, destruction de ministères, coupes budgétaires, suspension des travaux publics et réduction des subventions aux transports et à l’énergie… L’inflation est galopante, en 2024, les prix ont doublé, alors que les salaires stagnent, voire baissent. Le taux de pauvreté est passée de 44% à 57%. Les salaires ont baissé de 21% en moyenne. Le crime organisé explose. Il a pris de nombreuses mesures contre la liberté de manifester et les droits des femmes.
Après l’investiture de Trump, il a lancé un discours très violent au forum de Davos : hurlant contre «virus woke» il a affirmé que «l’idéologie de genre constitue, dans sa forme la plus extrême, une véritable maltraitance des enfants», avant de s’écrier : «Ce sont des pédophiles !» Il organise ces derniers jours des licenciements d’une ampleur inédite, notamment dans le secteur des droits humains et de la santé, parfois annoncés par les policiers. «Ça dégage ! On continue avec la tronçonneuse !», s’est-il félicité après avoir viré 1.200 employés du ministère de la santé.
Ce samedi 1er février, une déferlante est descendue dans les rues d’Argentine contre le président. Des centaines de milliers de personnes, peut-être des millions, ont manifesté dans 150 villes du pays, ainsi qu’à l’étranger, contre les déclarations LGBTphobes de Milei, à l’appel de collectifs LGBT. Trump, Milei et leur bande de néofascistes prônent une pseudo-liberté totale en matière de commerce, mais appliquent les mesures les plus liberticides et restrictives quand il s’agit des droits des minorités.
Le gouvernement argentin veut aussi éliminer la notion légale de féminicide, ainsi que les quotas de travail pour les personnes trans, la parité de genre sur les listes électorales et les cartes d’identité non binaires.
Pour rappel, Milei est félicité et approuvé par les cercles macronistes, notamment l’ancien ministre Kasbarian, et sa sœur qui est aussi sa conseillère avait été reçue à l’Élysée en octobre pour parler de «bataille culturelle».
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