Le plan d’austérité que rêve d’imposer le gouvernement va servir à augmenter les budgets militaires. Autrement dit, le pouvoir mène la guerre sociale pour financer ses désirs de guerre totale.
Depuis des années, Macron salive à l’idée de faire la guerre : il parade avec des militaires après sa victoire électorale, endosse des uniformes, répète que «nous sommes en guerre» à propos d’une pandémie, martèle que la jeunesse devra «faire des sacrifices». Il a massivement augmenté le budget de l’armée et organise actuellement une «économie de guerre» et un grand réarmement, qui passe par le financement de Rafale, des avions de chasse hors de prix, mais aussi le renforcement de nombreuses usines de munitions et de composants militaires en France.
Après avoir mis en pause son coûteux projet de SNU pour enrôler les lycéens, Macron revient en force avec un durcissement de la «journée de défense et de citoyenneté» et agite la possibilité d’un retour du service militaire.Tout cela représente des sommes colossales, qui sont ponctionnées sur les services publics, la Santé, les aides sociales…
Le capitalisme en crise se régénère par les conflits armés, qui permettent de mettre au pas les peuples tout en créant de grands profits.
Le 18 septembre, les mots d’ordre contre la guerre et le militarisme sont donc apparus sur les cortèges, sur les murs et dans les actions. Quelques exemples à Nantes, Saint-Nazaire et Paris.
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