La mairie de Nantes ouvre la maison de la délation


Maison de la tranquillité publique : quand les socialistes ouvrent un bureau pour encourager la délation


Notre formidable mairie socialiste innove en matière de répression.

Johanna Rolland, dauphine du baron Jean Marc Ayrault est élue en 2014 suite à une campagne droitière, axée sur le tout sécuritaire : plus de vidéosurveillance, plus de flics, plus de répression dans les transports…

Un véritable programme de gauche, à faire pâlir d’envie Manuel Valls.

L’année qui vient de s’écouler en témoigne : expulsions systématiques, harcèlement des migrants, police municipale équipée et hargneuse, moins de budgets pour les associations…

«La question de la sécurité est l’un de nos principale préoccupations» martèle d’ailleurs en permanence la Margaret Thatcher ligérienne. Les nantais-e-s avaient effectivement remarqué que les libertés, le partage des richesses ou l’écologie n’étaient pas des priorités de la mairie.

Une nouvelle idée sort donc aujourd’hui du chapeau de nos vertueux décideurs : une «maison de la tranquillité publique».

Le projet est annoncé dans le Presse Océan du 1er avril mais il ne s’agit pas d’un canular. Cette structure, chargée de lutter «contre les incivilités et les conflits de voisinage» sera ouverte entre un commissariat et un lieu associatif Boulevard Stalingrad.

L’objectif est clairement annoncé par Johanna Rolland : «Nous avons des questions liées aux incivilités, notamment les conflits de voisinage, les squats sur l’espace public. […] la maison de la tranquillité publique offrira la possibilité d’un appel téléphonique […]». L’objectif est clair : il s’agit d’un bureau de délation pour lutter contre celles et ceux privés d’un abri, en somme. Toujours l’obsession socialiste de chasser les pauvres de la métropole.

Et Presse Océan de renchérir sur la vidéosurveillance et les patrouilles de flic supplémentaires dans les quartiers. Réponse de l’intéressée : «Nous procédons étape par étape».

Contre le flicage et l’aseptisation de Nantes.

Socialistes : hors nos vi(ll)es !

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