- L’État d’Urgence : c’est la suspension des libertés démocratiques. C’est l’octroi de pouvoirs d’exception à la police, et aux préfets. C’est le droit de perquisitionner n’importe qui n’importe quand, de contrôler les médias, d’instaurer le couvre feu, de faire interdire n’importe quel rassemblement …
- Le prolongement de l’État d’Urgence sans consultation du Parlement : le gouvernement veut aller plus loin que sous la Quatrième République, pendant la guerre d’Algérie, alors que le pays était embourbé dans une guerre sanglante, qu’il y avait plusieurs dizaines de milliers de morts sur le sol français, et qu’un coup d’État militaire était en cours.
- Prolongement de 3 mois : ça veut dire au moins jusqu’à la mi-février. L’agenda politique qui était annoncé dans les mois à venir par le gouvernement c’est notamment : la COP 21, les élection régionales, et l’expulsion de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
L’hiver vient.