C’est Ouest France qui nous l’apprend : la police nantaise, bien connue pour sa violence extrême envers les manifestants depuis des années, refuse que la police des polices enquête sur ses pratiques.
Suite à la manifestation du 24 mars, après que des policiers aient tabassé, jeté à terre et mis en garde à vue un manifestant isolé, une enquête est ouverte. Un appel à témoin a été lancé, comme c’est de coutume dans de nombreuses enquêtes, par voie d’affiche sur les lieux où la violence a été commise. Rien d’extraordinaire donc.
Mais Ouest France écrit dans son article (très complaisant) que « les affichettes ont été retirées par des policiers de Nantes ». En droit français, on appelle cette démarche une entrave à la justice, ou une obstruction à l’enquête. C’est tout à fait illégal.
La vidéo des brutalités policières :
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