Romain est toujours dans le coma, après avoir reçu les éclats d’une grenade policière dans le visage le 26 mai dernier à Paris. Il est entre la vie et la mort.
Les vidéos montrent qu’après l’avoir très gravement blessé, les policiers gazent les manifestants qui lui viennent en aide, puis chargent la foule. Le silence médiatique sur ce crime est assourdissant.
À présent, nous apprenons que Romain, encore conscient au moment où il monte dans le camion de pompiers, a peut-être été violenté une fois dans le véhicule par deux policiers.
« La suite nous est racontée par deux autres témoins oculaires, Paul et Marie. Peu de temps après avoir démarré, l’estafette des pompiers se gare quelques centaines de mètres plus loin, le temps qu’un autre véhicule, mieux médicalisé, ne prenne en charge Romain. «Le voyant entrer bien portant dans le camion des pompiers, on a trouvé bizarre que deux CRS s’y engouffrent. Du coup, on l’a suivi.» Ils disent ensuite avoir vu, via une vitre latérale, «deux CRS casqués se pencher sur lui», le pompier de service restant «en retrait» de la cabine. Nos témoins n’ont pu observer directement le corps de Romain, seulement les deux CRS. Mais ils affirment que «leurs gestes étaient violents, au point de faire bouger le fourgon». Premier secours, acte d’intimidation ? Dans un appel téléphonique passé à des proches depuis le camion de pompiers (Libération a eu accès à la bande audio), on entend juste Romain crier sa douleur. »
L’article complet de Libération est à lire ici.