Deux ans jour pour jour après la mort de Rémi Fraisse, 200 personnes se sont retrouvées à la nuit tombante à Nantes, devant la Préfecture. Après quelques prises de paroles, le petit cortège a sillonné le centre ville derrière une banderole « Pas de justice, pas de paix ». Des fumigènes et des slogans ont éclairé la nuit, malgré les provocations de la BAC.
Quelques heures plus tôt, au même endroit, une manifestation de policiers osait réclamer plus d’impunité et d’armement pour la répression. Le gouvernement vient de débloquer des centaines de millions d’euros pour continuer à militariser les forces de l’ordre.
Face à l’obscurité sécuritaire, faisons briller nos colères !
