Deux initiatives samedi 11 mars dans les rues de Nantes

  • Contre les frontières et le racisme d’État. Un check point artificiel a été installé par des militant-e-s anti-racistes sur la passerelle Schoelcher, enjambant la Loire et menant au Tribunal. Les passants allant du nord de la ville vers le sud pouvaient franchir librement le barrage tenu par de faux militaires. Ceux venant du sud devaient se soumettre à un questionnaire et un contrôle. Une métaphore du monde actuel. L’objectif ? « Dénoncer la fermeture des frontières avec l’Italie ou le Royaume-Uni alors que les marchandises circulent », soutenir les réfugiés mineurs isolés à Nantes, et rappeler que les frontières tuent des milliers de personnes chaque année dans la Méditerranée.
  • Contre les violences policières. Après les attaques systématiques jeudi matin contre les blocus de lycéens protestant contre le viol de Théo par la police, un rassemblement était organisé Place du Cirque en fin d’après-midi. A l’heure du rendez-vous, la police a immédiatement procédé à une nasse enfermant les premiers manifestants, devant des clients attablés en terrasse consternés. Les socialistes continuent de déployer des dispositifs policiers délirants pour museler les voix qui s’élèvent contre les violences d’État. Résultat : une petite cinquantaine de personnes contrôlées, une banderole et de la colle volée par la police aux manifestants, au moins 6 interpellations et une mobilisation interdite de fait.

Le commentaire d’un passant nantais en ce samedi après midi : « police et CRS partout au centre ville. Toujours très rassurant quand on promène un petit en poussette… »

Nantes en état de siège.

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