La police attaque le rassemblement pour Maxime


Ce mercredi, un appel à se rassembler à 18h à Nantes et partout en France contre les violences d’État émanait de plusieurs collectifs suite à la blessure de Maxime, mutilé à la main sur la zad.


Après des prises de parole qui alternent entre rappel des circonstances de cette blessure et témoignages de solidarité, un cortège hétéroclite de quelques centaines de personnes de tous âges se met en marche en direction de la préfecture de Nantes. À peine parti, un cordon de CRS tente de bloquer le défilé, comme pour donner le ton de la soirée.

Sur le perron du sinistre édifice, il suffit du déploiement d’une banderole pour que la police passe à l’attaque à coups de lance à eau et de grenades lacrymogènes. Les manifestants refoulés le long du Cours repartent alors dans le sens inverse, avant de se voir littéralement pris d’assaut de tous côtés. La BAC charge à droite, une ligne de CRS prend place à gauche pour couper tout repli tandis que la CDI arrive par l’avant. Plusieurs de ces charges sauvages finissent par avoir raison du calme défilé qui ne peut que se disperser dans la panique. La volonté semble claire : disperser la foule par la violence et la terreur. Comme souvent, une véritable chasse à l’homme s’engage alors dans les ruelles et sur les terrasses des cafés.

Plusieurs blessés et 4 interpellations sont à déplorer.

La vérité la plus crue, à savoir que la police mutile, exprimée sous les fenêtres du palais s’apparente désormais pour le pouvoir à un crime de lèse-majesté.

L’enjeu principal des luttes à venir, c’est de mettre un coup d’arrêt à la radicalisation de la police.

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