En avril dernier, lors d’une manifestation bon-enfant contre la politique du gouvernement, une marionnette en papier et en chiffon avait été jugée symboliquement par les participants. Sur cette marionnette, le visage d’Emmanuel Macron. Bref, une action ironique, des plus banales. Mais plus aucune contestation n’est tolérée par le pouvoir.
Depuis deux mois, une équipe de la Police Judiciaire enquête sur ce “crime de lèse majesté”. C’est visiblement une priorité de la police nantaise, qui met les grands moyens. Un manifestant a été interpellé à son travail, placé en garde à vue et perquisitionné ! Un mineur a été convoqué au commissariat. La police a aussi récupéré des photos de journalistes. Bref, on nage en plein délire.
Il y a deux jours, une troisième personne a été placée en cellule. La presse écrit sans rire : “on le soupçonne d’avoir frappé la marionnette”. Surréaliste.
Avec Macron, en marche arrière vers le retour de la monarchie !