En 2007, un policier expérimentait sa nouvelle arme, le LBD40, sur des lycéens. Pierre, 16 ans, était mutilé. 11 ans plus tard, L’État est lourdement condamné. Le fruit d’un long combat judiciaire. Une piste à suivre pour les blessé-e-s par la police.
“Le verdict survient à Nantes dans des circonstances particulières, alors que dans le quartier du Breil un CRS vient d’abattre d’une balle dans le cou le jeune Aboubakar. L’usage de plus en plus fréquent de tirs à balles réelles par les forces de l’ordre est la conséquence directe de la militarisation du maintien de l’ordre.
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Les violences policières qui se multiplient et l’impunité quasi systématique dont elles bénéficient doivent être combattues partout : dans la rue, devant les tribunaux, dans les médias. La procédure au tribunal administratif n’est pas qu’un moyen d’obtenir une réparation matérielle pour un dommage en soi incommensurable : elle est une façon de faire payer l’Etat. S’il est quasiment impossible de faire condamner un policier responsable de violences, il paraît désormais possible de faire condamner sa hiérarchie. “
Extrait de l’article de Lundi Matin.