Du gaullisme au cortège de tête

“Comment un informaticien sans histoires, ancien militant gaulliste, se révolte-t-il subitement au point de frapper un policier lors d’une manifestation à Paris ? Nicolas Fensch, l’un des acteurs de l’attaque de la «voiture brûlée» en 2016, raconte sa «radicalisation express», et sa colère que la prison n’a fait que renforcer.

[…]

«Cette histoire a donné un sens à ma vie», explique le quadragénaire, qui se dit aujourd’hui «apaisé» et «plus heureux» qu’avant. Mais sans doute pas dans le sens voulu par les autorités: les épreuves «violentes et humiliantes» de la justice et de la prison n’ont fait que renforcer ses convictions, qu’il explique à l’envi, le ton et le regard décidés.

«Je prends cinq ans de prison pour quatre coups de baguette plastique à un policier, sans avoir jamais eu l’intention de tuer personne. Les policiers, eux, ne sont jamais punis, ou très légèrement, quand quelqu’un meurt en interpellation», dit-il.”


Un article de Libération à lire ici.

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