À Marseille, dans le quartier de la Plaine, la mairie veut imposer la transformation d’une grande place populaire abritant un marché et une vie locale en espace aseptisé et consumériste.
Les habitants refusent cet aménagement au service des riches : pétitions, manifestations, graffitis, actions en tout genre … En riposte, les autorités ont construit un mur de béton autour de la place, pour pouvoir couper les arbres et détruire la place sans être importunés par les habitants. Un mur de la honte, pour imposer la gentrification.
Ce dimanche soir, des polissons ont fait tomber le mur lors d’une « soirée poésie ». « Quoi de plus poétique que de voir un mur tomber ? » remarque fort justement un ami marseillais.
La rue est à toutes et tous, réapproprions nous nos villes !