Dans les années 20 et 30 en Allemagne, les nazis n’ont pu s’imposer qu’une fois que la social-démocratie a écrasé les mouvements sociaux, et réprimé les révolutionnaires. Aujourd’hui, ce sont les gouvernements démocratiques qui font exploser les inégalités, et qui étouffent et criminalisent les contestations. La voie royale pour le fascisme.
“Le prolétariat brésilien n’a pas été vaincu par la dictature mais par la démocratie
Chaque fois que l’extrême droite est arrivée au pouvoir, c’est parce que la classe ouvrière avait été préalablement vaincue.
C’est le gouvernement de Dilma Rousseff, pas un gouvernement fasciste, qui a requalifié les barrages routiers et les occupations de terres en délits terroristes.
C’est sous des gouvernements progressistes, pas sous le fascisme, que les escadrons de la mort ont semé la terreur entre les plus démunis parmi les démunis des grandes métropoles du Brésil. C’est sous des gouvernements sociaux-démocrates, et non des gouvernements de droite, que la surpopulation carcérale du Brésil et la dégradation des conditions de « vie » des détenus ont battu des records. C’est sous ces gouvernements de gauche que la classe ouvrière et les opprimés du Brésil ont vécu le pire en termes d’humiliation et de honte.”
Une analyse à lire en entier sur Lundi Matin.