Vos impôts locaux financent la chasse aux étrangers
Vous êtes bien en métropole socialiste, où la mairie de Nantes utilise l’argent public pour faire des choix généreux. Depuis 1 an, les élus de gauche ont mené une traque sans merci contre les exilés venus trouver refuge à Nantes. Des centaines d’entre eux se retrouvaient contraints de dormir à la rue. Pas moins d’une dizaine d’expulsions ont eu lieu à Nantes ces 12 derniers mois. Parmi les plus récentes : les expulsions de plusieurs squares et jardins publics de la ville, où les exilés dormaient sous des tentes, après avoir été déjà évacués de bâtiments vides. Une solution extrêmement précaire, mais déjà intolérable pour les pouvoirs publics, qui ont expulsé et fait fermer ces espaces publics.
Le square Daviais, le jardin des Fonderies et le square Vertais. Trois jardins expulsés par des dizaines de policiers entre l’été et la rentrée. Mais ce n’est pas tout. La mairie a mis les grands moyens pour éviter toute «réoccupation» : des énormes blocs de béton et d’asphalte ont été posés par des engins de chantier dans le square Vertais. Le sol a été entièrement retourné à Daviais. Et des grilles en fer entourent tout le jardin des Fonderies. La mairie a saccagé ses propres parcs pour les rendre impossible à occuper. Bientôt des barbelés et des mines autour des jardins d’enfant ?
Encore plus fou, la mairie compte financer un projet de «sécurisation des parcs». En attendant, des agents de surveillance sont présents nuit et jour autour de certains squares. Le coût de cette surveillance ? 500.000 euros qui vont dans les poches d’entreprises de sécurité privée !
La mairie avait multiplié les déclarations larmoyantes, déclarant dépenser beaucoup d’argent dans le cadre de la «crise des réfugiés». Nous savons à présent qu’une grande partie de ce budget sert en réalité à garder des parcs publics fermés et surveillés.
«On vire les migrants qui avaient besoin d’un abri et on empêche les habitants d’accéder aux parcs. Tout le monde est perdant» déclare un voisin.
Nantais, nantaises, c’est vous qui payez !
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