8400 arrestations.
7500 gardes à vue.
1800 condamnations.
316 personnes emprisonnées.
1500 personnes en attente d’être jugées.
Ce sont les chiffres d’un État policier qui se déchaîne pour anéantir la contestation des Gilets Jaunes depuis le 17 novembre dernier.
Et ce bilan sans précédent n’est que provisoire, puisque chaque jour de nouvelles personnes sont interpellées pour des motifs la plupart du temps délirants : avoir relayé un appel à manifester sur Facebook, avoir refusé qu’un policier entre armé dans sa boulangerie, avoir été présent dans la rue au mauvais moment…
Ces chiffres, déjà délirants pour un pays qui se proclame démocratique, se conjuguent avec de nouvelles mesures dignes de dictatures : une loi pour attaquer la liberté fondamentale de manifester et la possibilité pour les policiers de faire des témoignages anonymes, ce qui rend les dénonciations invérifiables. On peut désormais être condamné pour une accusation sous X, sans aucun moyen de contester sérieusement. Cela a été le cas à Nantes et Saint-Nazaire ces deux derniers jours.
Ces milliers d’arrestations viennent compléter les milliers de blessures causées par la police, dans la panoplie des méthodes d’intimidation et de terreur déployées par le gouvernement.
À présent, même l’Union Européenne et l’ONU s’inquiètent de la situation française, des attaques contre le droit de manifester, des violences folles exercées par la police. Nous devons gagner face à ce gouvernement, car les conséquences d’une défaite seraient terribles.
Exigeons sans relâche l’amnistie de tous les inculpés du mouvement et des réparations pour tous les blessés.
Les mauvais jours finiront.
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