Le groupuscule néo-fasciste «Génération Identitaire» vient de décorer le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner «adhérent d’honneur» de son organisation. Une récompense reçue après ses calomnies sur les ONG d’aide aux réfugiés. Il les avait accusé d’être «complices des passeurs», alors qu’elles sauvent des centaines de vies en Méditerranée.
C’est un fait : le gouvernement en place applique et propage les idées de l’extrême droite.
Avant Castaner, son prédécesseur Gérard Collomb avait déjà parlé de «submersion» pour qualifier les migrations. Exactement le lexique de l’extrême droite.
Macron et son clan font des choix : écraser par la force celles et ceux qui manifestent pour leurs droits sociaux et leur dignité depuis des mois d’une part, et nourrir et appuyer les racistes et les nationalistes d’autre part.
Dans l’entre-deux guerres, les puissants avaient déjà choisi cette option, synthétisée par la célèbre formule : «plutôt Hitler que le Front Populaire». C’est-à-dire : mieux vaut soutenir un retour à l’ordre autoritaire que de répondre aux revendications populaires. Une stratégie d’actualité.
N’oublions jamais les choix qui sont faits aujourd’hui : écraser les plus pauvres, stigmatiser les étrangers, entretenir le désespoir social.
Le Pen et Macron sont les deux faces d’une même pièce qui frappe les Gilets Jaunes et traque les réfugiés. Qui préserve les intérêts des riches et des puissants, tout en écrasant les plus faibles. Qui attise les haines entre les démunis.
Qu’ils s’en aillent tous !