Matraque dans le pantalon : que fait la police ?


De “l’affaire Théo” au 1er mai 2019


C’est un autre scandale. Un de plus, dans une interminable liste de sévices, de mensonges, d’humiliations et de violences.

Dès le début de la manifestation du 1er mai à Paris, des groupes de policiers cagoulés ont fait régner la terreur en chargeant au milieu des cortèges pour arrêter des manifestants au hasard.

Sur la vidéo d’une interpellation, on voit distinctement un policier glisser une matraque télescopique dans le pantalon, sous les sous-vêtements d’une personne arrêtée. Et plonger à plusieurs reprises sa matraque au niveau des fesses. La personne est ensuite embarquée, sous les huées de la foule. Quel est l’objectif de ce geste, sinon d’humilier ?

Il s’agit d’une atteinte à l’intimité et, en droit, d’une agression sexuelle.

Il y a deux ans déjà, à Aulnay-sous-Bois, un jeune homme, Théo, avait été plaqué contre un mur et avait reçu un coup de matraque dans l’anus. Il avait été très gravement blessé et garde encore des séquelles. À l’époque il avait été sali et traité de menteur dans les médias.

Maintenant vous savez.

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