Une nouvelle étape franchie à Toulouse : des violences policières répétées contre les profs
Depuis des mois, les enseignants protestent contre les réformes du gouvernement en matière d’éducation. Comme partout, Macron y impose des logiques de management autoritaire, le mépris des travailleurs, mais aussi un tournant nettement réactionnaire dans les programmes d’enseignement. Bref, le président et son ministre Blanquer mènent dans l’éducation une politique de droite extrême.
Hier, jeudi 23 mai à Toulouse, des enseignants ont déployé une banderole devant la préfecture. Une simple banderole. Et ils ont subi une agression en règle de la part de la police : gazage massif, coups de matraques, banderole arrachée et volée. Et des arrestations et plusieurs heures en cellule pour 9 d’entre eux !
Le tout est, évidemment, totalement illégal. Pour justifier ce déferlement de violence, les policiers ont osé prétendre que les manifestants allaient «envahir» la préfecture. Un mensonge éhonté qui ne tient pas une seconde à l’épreuve des images.
Le pire ? Ces manifestants étaient justement là pour protester contre la répression de la manifestation pour l’éducation qui avait eu lieu mardi 21 mai : deux profs avaient été arrêtés. Un cercle infernal.
À Nice également, des personnels de l’éducation ont été interpelés lors de manifestations. Après avoir matraqué les lycéens en lutte ces dernières années, la police du gouvernement matraque sans complexe leurs enseignants !