Un son révolté toutes les heures, de 14h à 2h
Paroles
“Gilets jaunes
La rage du peuple, je la vois tous les samedis
On a plus un franc, plus de quoi remplir un caddie
Chaque fin de mois, on crève la dalle, je te parle pas d’appétit
Il suffisait de quelques Gilets jaunes pour que petit à petit
On se bouge, on se mobilise, que la France s’organise
Qu’on soit tous dans les rues et puis que l’Élysée balise
On veut pouvoir créer des lois ou bien les contester
Eux nous boycottent dans les médias, nous empêchent de manifester
Ils disent que le mouvement s’essouffle alors qu’on crève tous de faim
Pour comprendre que ça va péter, y a pas besoin d’être devin
On bloque les raffineries, les péages
Les flics nous dégagent
Et je peux te dire qu’ils ont la rage
Ils poussent des cris quand ils nous chargent
Et le samedi au centre-ville, tout ce que je vois, ça me régale
Je vois tout le monde s’organiser même si tout le monde est dans le mal
Je vois tous les gens casqués, équipés d’un masque à gaz
Prendre des boucliers et crier: Venez, on les écrase!
Je vois des anciens, des jeunes, des femmes
Des tirs de fumigènes, des barricades, des flammes
De l’autre côté, je vois que des civils
Des flics, des CRS nous chasser de la ville
Ils veulent pas que ça s’envenime, ils veulent pas que ça se sache
Donc, une fois la nuit tombée, ça devient une partie de cache-cache
Ils attendent bien qu’on soit tous regroupés
Enfants en bas âge et personnes âgées, ils en profitent pour tout gazer
Dans les placards des Gilets jaunes, y a que des pâtes
Derrière les barricades, les vitrines de banque éclatent
Ils nous prennent en étau, nous coincent dans des petites rues
Escaladent les jardins des voisins pendant qu’ils nous tirent dessus
Ce qui se passe, c’est fou, je sais pas si tu réalises
Ils tirent sur nous mais aussi sur les médics et les journalistes
Et moi, je te dis que ta ure [rue], c’est pas la tienne, c’est la nôtre
Mais que ta dictature, on en veut plus chez les vôtres
Et quand tu te trouves là, planté devant les flics
Et que tu les vois matraquer des gens, comment rester pacifique?
Et puis, quand t’es en plein milieu de la manif et que tu vois les flics se ganter
Deux minutes après, tu vois passer des visages ensanglantés
Comment rester calme, pas leur sauter dessus
Quand ils sont dix à tabasser une femme et qu’elle n’a pas d’issue?
Et j’ai un truc à dire à tous les pacifistes
S’ils le sont encore, c’est qu’ils sont pas vraiment dans les manifs
J’ai vu le gars à côté de moi se prendre un Flash-ball en pleine tête
Je vois que le sang des Gilets jaunes couler, c’est bien ça qui m’embête
Je vois tout le monde jeter des pavés sur les banalisés
Le peuple avec un Manitou casser les portes de l’Élysée
Mais y a aussi des flics déguisés aux matraques aiguisées
Qui se font passer pour des casseurs et puis qu’attendent de te faire glisser
Mais je vois aussi des gens faire demi-tour, plus que déter [déterminés]
Et charger l’escadron pour libérer un Gilet jaune à terre
C’est la guerre et c’est pas BFM qui va vous le dire
Quand elle-même paraît être la marionnette du mal qui l’inspire
Et j’en profite pour dire à tout le monde de pas lâcher
Ce qu’on a lancé s’est propagé dans le monde entier, faut que vous le sachiez
C’est la révolution, on devient tous des traqués
Macron est comme une allumette, il est à deux doigts de craquer
Ahou, ahou!
Gilets jaunes, quel est votre métier?
Ahou, ahou, ahou, ahou!
C’est la révolution, on devient tous des traqués
Macron est comme une allumette, il est à deux doigts de craquer
Ahou, ahou!
Gilets jaunes, quel est votre métier?
Ahou, ahou, ahou, ahou ! “
Paroles
“Il est 5H, Paris s’éveille
Les 403 sont renversées,
La grève sauvage est générale
Les ports finissent de brûler,
Les enragés ouvrent le bal
Il est 5 h, Paris s’éveille, Paris s’éveille
Les blousons noirs sont à l’affut
Lance-pierres contre lacrymogènes
Les flics tombent morts aux coins des rues
Nos petites filles deviennent des reines
Il est 5 h, Paris s’éveille, Paris s’éveille
La tour Eiffel a chaud aux pieds,
L’arc de triomphe est renversé
La place Vendôme n’est que fumée,
Le Panthéon s’est dissipé
Il est 5 h, Paris s’éveille, Paris s’éveille
Les maquisards sont dans les gares,
A Notre Dame on tranche le lard
Paris retrouve ses fêtards,
Ses flambeurs et ses communards
Il est 5 h, Paris s’éveille, Paris s’éveille
Toutes les centrales sont investies,
Les bureaucrates exterminés
Les flics sont sans merci
Pendus à la tripaille des curés.
Il est 5 h, Paris s’éveille, Paris s’éveille
Le vieux monde va disparaitre,
Après Paris le monde entier
Les ouvriers sans dieux, sans maîtres,
Autogestionnent la cité
Il est 5H, Paris s’éveille,
Le nouveau monde s’éveille
Il est 5H,
Et n’auront jamais sommeil”
Paroles
[Intro]
Imagine qu’on t’mette sur une ligne de départ dont la signification est “fais ta vie”, seulement on n’te dit pas que ton voisin fera tout c’qu’il peut pour te faire tomber. Tiens prenons un exemple : aujourd’hui, j’t’ai tendu la main, j’suis un type sympa. Mais demain je ferai tout, tout pour que tu dégages
[Couplet 1]
C’est plus des DRH, c’est des militants pour le FN
J’pourrais fuir mais j’tourne en rond comme le phare de la Tour Eiffel
Hors projecteur, on kiffe trop l’ombre, des projets forts, on kick nos sons
Si la galère était un sport, j’aurais ma place aux JO d’Londres
Fumeur d’barrettes, dis qu’tu fais d’la variét’ pour tenter les concerts
Pilote de transpalette, semaine d’après j’suis dans l’téléconseil
J’ai pas eu l’choix, Monsieur pouvoir d’achat m’a fait intérimaire
Business et violence pour la jeunesse d’un pays d’merde
Tout l’temps à batailler, on n’est pas d’ceux qu’ont grave d’la chatte
Bicrave d’aya, des caves à shlags, Boulevard Ney, y’a plus de putes qu’à Pattaya
Les p’tits graffent le reureu ou bicrave le teuteu
Du mal à faire le mois quand t’as la p’tite femme et le teum-teum
Alors dites pas que j’suis pas déter’, certes un passé terne
Mais à cette heure, j’veux juste un taf pépère, calculez pas mes cernes
Des médias en masse, leur discours fout des otites
Ils parlent du bruit et des odeurs, les plus polis parlent d’exotisme
[Refrain]
Alors dites pas que ce jeune a l’choix d’avoir un taf honnête
BAC+3, tout c’qu’on m’propose, c’est d’conduire une camionnette
Alors dites pas que les chances sont les mêmes, c’est pas vrai
Tous égaux à la naissance, c’est bien joli mais après ?
Alors dites pas que le racisme a disparu
Trop d’préjugés dans leur regard depuis quelques temps, j’évite la rue
Alors dites pas que les chances sont les mêmes, c’est pas vrai
Tous égaux à la naissance, c’est bien joli mais après ?
[Couplet 2]
Sans piston parental, rêve pas d’château à part en sable
À trente ans, j’veux être bien alors tant pis, j’prends pas d’cances-va
Quoi que tu fasses, il faut du cash, carte bleue ou Paypal
J’ai fait un saut dans l’vice, j’ai r’monté l’précipice mais ça paye pas
Tu fais la queue dans c’monde, j’t’en prie passe devant
Quand t’as mon salaire de merde, faut pas être fan de viande
Heureusement que j’bouffe des rimes, toujours ce flow cramé sur la cassette
Toute l’année à Paname, c’est pas les bras croisés sur la Croisette
[Pont]
On a fait tous c’qu’on a pu pour rebosser et tu sais quoi ? Les patrons se sont rempli les poches. Dans c’monde pourri, il y en a qu’pour les riches
[Reprise couplet 2]
Rouler des sbars, tiser des flashs depuis les heures de colle
Ma vie s’décalle, le son est fat, ici, on swing sans club de golf
Comment rester cool ? Éloigne-toi du parcours et tu prendras du ferme
Tu taffes pour des bourges que tu rembourses à chaque achat qu’tu fais
Accroché à la seize, y’a pas d’avenir donc t’es H.S
Faudrait sortir la chaise pour Zemmour et B.H.L
Même sans billet, tant qu’j’ai des pièces ça va, c’est plus sauvage qu’en pleine savane
J’cours après un taf alors dites pas que j’suis un traîne savate
[Refrain]
Alors dites pas que ce jeune a l’choix d’avoir un taf honnête
BAC+3, tout c’qu’on m’propose, c’est d’conduire une camionnette
Alors dites pas que les chances sont les mêmes, c’est pas vrai
Tous égaux à la naissance, c’est bien joli mais après ?
Alors dites pas que le racisme a disparu
Trop d’préjugés dans leur regard depuis quelques temps, j’évite la rue
Alors dites pas que les chances sont les mêmes, c’est pas vrai
Tous égaux à la naissance, c’est bien joli mais après ?
Paroles
« Parce quils veulent faire de moi un soldat au compte chèque solvable
Je vous le dis, je suis condamné à léchec
Parce que le monde quils nous proposent mindispose
Je le répète, je suis condamné à léchec
Parce que les études de lettres et philo, ça paye pas
Ils mont dit : « Petit mec, tes condamné à lÉssec ! »
Condamné ! Faut accepter les « lois du marché »
« Marche ou crève » et les diplômes deviennent les flèches de l’archet
Si réussir cest un salaire, un pavillon sous hypothèque
Permettez-moi dêtre condamné à léchec
Ils disent que les jeunes du ghetto veulent leur part du gâteau
Incitent à se lever tôt, cest quoi ce veto ?
Cette injonction à être cool, rentrer dans le moule
Enlever sa cagoule, enfiler ses pantoufles
S’asseoir dans son canapé, allumer sa télé
Puis mater, lobotomisé, leurs clips « sacemisés »
Ça, c’est miser sur notre consentement et notre consensus
Quand la révolte appelle à faire de l’oseille, c’est un terminus
On ne pourra pas nous exhorter d’aduler le Medef
Au Canal Saint-Martin, ya des anciens cadres SDF
Voilà lenvers du décor, ce système est à refaire
L’humain nest rien, les trophées ne reviennent qu’au profit
Alors, bien sûr, faut se prendre en main ! Évidement
Ne rien attendre de ce système qui te considère comme un chien
Qui te fait rapporter l’bâton sous forme d’un maximum de lucre
S’il est bien docile, le toutou, il aura son su-sucre
Mais je ne suis ni carte de visite, ni un CV
Pas dmétier valorisant, j’suis qu’Intérim et CDD
Avant, jaimais vos ballades, maintenant, elles me narguent
Elles me font constater que je nai pas de cordes à l’arc
Car je ne sais pas chanter, pas rapper, pas slamer, pas scénariser
Pas designer, moi je ne passe pas à la télé !
Laissez-moi être fatigué, être inadapté
Laissez-moi être un problème pour ceux qui veulent me soumettre
Me soumettre à devenir complice
Me soumettre à devenir servile
« Jveux pas brûler des voitures, jveux en construire et puis en vendre » « Jveux pas brûler des voitures, jveux en construire et puis en vendre » « Jveux pas brûler des voitures, jveux en construire et puis en vendre » « Jveux pas brûler des voitures, jveux en construire et puis en vendre »
Mais les voitures ne sont que des bibelots de notre consommation
Qui ne méritent aucun égard dans la révolte de nos chansons !
Je ne suis pas déçu, en ce système jai jamais espéré
Pour nos parents tombés dans le panneau, je ne peux être que navré
Où est mon HH rebelle qui fumait du hasch ?
Maintenant le rap prend les allures dun sermon de DRH
Il nous encourage à faire carrière et gagner des sous
De boire toutes ces conneries fait mal au crâne, vite faut qu’on dessoûle
Sans déclarer la guerre, il a vaincu nos rhétoriques
Le capital est dans nos têtes et nous fait l’amour torride
Leur système à la con nous prépare à la compèt’ Ils vous parlent de réussite, je vous parle de conquête
Je n’accepterai jamais les règles qu’ils ont fabriquées
Je n’accepte que les rêves que mon cœur veut abriter »
Paroles
« Le Déserteur
Monsieur le Président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir
Monsieur le Président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer des pauvres gens
C’est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m’en vais déserter
Depuis que je suis né
J’ai vu mourir mon père
J’ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants
Ma mère a tant souffert
Elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers
Quand j’étais prisonnier
On m’a volé ma femme
On m’a volé mon âme
Et tout mon cher passé
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes
J’irai sur les chemins
Je mendierai ma vie
Sur les routes de France
De Bretagne en Provence
Et je dirai aux gens:
Refusez d’obéir
Refusez de la faire
N’allez pas à la guerre
Refusez de partir
S’il faut donner son sang
Allez donner le vôtre
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le Président
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n’aurai pas d’armes
Et qu’ils pourront tirer »
Paroles
« Racailles
Vous en avez assez, hein?
Vous en avez assez d’cette bande de racailles
On va vous en débarrasser
Racailles!
On devrait vous nettoyer au Kärcher
Le jour où le peuple se réveille vous allez prendre cher
Racailles!
On a le sentiment qu’aller voter
C’est choisir par lequel d’entre vous on veut se faire entuber
Racailles!
Républicains ou PS
Rangez vos promesses dans vos sacs Hermès
Racailles!
Vous n’avez jamais connu la précarité
Vous vivez à l’écart de nos réalités
Racailles!
La rue le pense, j’le mets en musique
Et pour ceux qui l’ignore encore j’le rends public
Je n’soutiens aucun parti, j’marche plus dans vos combines
Vos programmes électoraux ne sont que des comptines
Racailles!
On prend les mêmes et on recommence
Les mêmes promesses, les mêmes mensonges
Les mêmes tapent dans la caisses, les mêmes plongent
Les mêmes sont dans la hess, les mêmes mangent
Racailles!
Les mêmes menteurs trafiquent les mêmes comptes
Les mêmes commis au service des mêmes pontes
Les mêmes fils de pauvres sont incarcérés
Les mêmes fils de riches sont formés pour règner
En attendant qu’un homme du peuple émerge
C’est rare de trouver un élu avec un casier vierge
Ma haine du système est toujours intacte
Lequel d’entre eux peut jeter la pierre à Cahuzac?
Racailles!
Claude Guéant, Racailles! Balkany, Racailles! Jean-François Copé, Racailles!
Philippe Bernard, Racailles! Harlem Désir, Racailles! Alain Juppé, Racailles!
Tous ceux que j’ai cité ont été condamnés
Ce sont les mecs de cités qu’ils traitent comme des damnés
Racailles!
Vous étiez choqués par le groupe Tandem
Vous faites la même à la France, mais jusqu’à ce qu’elle saigne
Jusqu’à ce qu’elle coule comme la Grèce ou l’Italie
Vous avez meurtri le pays jusqu’à l’agonie
Racailles!
Cumul des mandats jusqu’où vous irez?
Est-ce le cumul des salaires que vous désirez?
Racailles!
Comme toute la France d’en bas j’crois plus aux politiciens
J’continue le combat, j’crois au réveil citoyen
Racailles!
Pour changer les choses il faut le vouloir
Vous n’avez pas de cause profonde si ce n’est le pouvoir
Racailles!
Vous faites de la politique sans conviction
Parfois vous en faites même pour éviter la prison
Racailles!
En costume-cravate sont les vrais voyous
Vous ne croyez plus en rien, plus personne croit en vous
Racailles!
Y’a qu’à observer les taux d’abstention
Faut pas trop prendre les gens pour des cons, attention
Racailles!
Sentez-vous le vent tourner comme vos vestes?
Entre vous et la rue, y’a plus que les CRS
Racailles!
A bout de souffle, votre système est dans un cul de sac
A essayer de se débattre, comme un cul d’jatte
Racailles!
Vous êtes élus pour un truc
Vous ne le faites pas plus
Vous faites l’inverse, en plus
Ça ne vous gêne pas
Racailles!
Et si le peuple a l’idée de se rebeller
Vous disposez d’une armée de flics bien dressés et zélés
Racailles!
Le dialogue social gît dans un cercueil
Les keufs tirent aux flashballs, tu peux y perdre un œil
Racailles!
Vous faites monter le sentiment anti-policier
Usez de la police comme d’une armée privatisée
Le politique, qu’il soit femme ou homme, pour moi, en tous les cas et pour l’instant
peut-être que demain j’aurais changé d’avis
il sert plus à rien, c’est un prestataire de service
Ces putains de dettes, là qui emmerdent tout le monde
qui mettent les peuples à plat, qui les mettent à genoux et ainsi de suite
on n’arrive pas à les éliminer, comme vous les politiques
vous arrivez pas à les faire éliminer, ces putains de dettes
Parce que la banque elle est plus forte que vous!
Racailles!
Tout le monde le sait c’est une évidence
Vous êtes complètement soumis à la finance
Racailles!
Vous votez les lois que les riches ordonnent
Après le 49.3 plus rien ne m’étonne
Racailles!
On travaille plus mais on gagne moins
On attend juste le printemps européen
On cotise pour des retraites qu’on ne verra peut-être jamais
Tout l’argent qu’on fait rentrer vous nous le reprenez
Racailles!
Chaque fin de mois à découvert
On a l’impression d’être esclave du système bancaire
Racailles!
Même les riches connaissent le jeu, jouissent des niches fiscales
Les petites PME croulent sous les charges sociales
Racailles!
Radar, on paye!
Péage, on paye!
Pollution, on paye!
Racailles!
Oh! Qu’est-ce que vous faites avec tout ce fric?
Que foutait Eric Zemmour sur une chaîne publique?
Racailles!
Payer pour propager sa haine
Semer des graines récoltées par le FN
Pour vous même Marine Le Pen est devenue fréquentable
Quiconque combat l’Islam peut s’asseoir à votre table
Racailles!
Incapables de gouverner vous divisez
Racailles!
Incapables de rassembler vous stigmatisez
Racailles!
Aveuglés par le pouvoir vos cœurs sont voilés
Beaucoup plus que le visage de cette femme voilée
Racailles!
Tout vos prétendus principes de laïcité
Ne concernent pas cette saoudienne sur les Champs Elysées
Pour vous tout se négocie, tout est question de gent-ar
Vous êtes même prêts à livrer les banlieues au Qatar
Racailles!
Votre jeu est trouble
Racailles!
Votre discours est double
Racailles!
Au pays dit des droits de l’Homme
Racailles!
L’Etat d’urgence est devenu la norme
Et vous prétendez faire la leçon au monde entier
Imposer la démocratie à coups de mortier
Sans pitié vous avez buté Kadhafi
Aujourd’hui dans quel état se retrouve la Libye?
La rue le sait, j’le met en musique
Vos médias le taisent, j’le rends public
J’vous tiens tête comme un mec des Minguettes
Est-ce le genre de texte qui peut me valoir une fiche S?
Droit dans mes bottes
Je n’baisse jamais mon froc
La tête haute j’suis intègre
J’fais du Hip-Hop
Vous appelez ça de la musique nègre
J’sors en indé
Tu m’verras plus jamais
Mettre les pieds à Skyrock
(Jamais, jamais)
Ils n’aiment pas c’que je suis, c’que je défends, c’que je porte
C’est réciproque
Ils ont travesti le R-A-P
Je fais parti des rescapés
Ils ont encensé la médiocrité
Ils ont fait du Hip-Hop de la variété
Ils ont joué les clashs pour nous diviser
Tant que ça fait de l’audience, on peut s’allumer
Quand un rappeur se fera buter
Ils organiseront un concert au nom de la paix
Yeah!
J’fais d’la musique contestataire
Vous vendez des espaces publicitaires
Racailles!
J’me suis sacrifié pour mes p’tits frères
Vous vous jouez des trucs qui les envoient au cimetière
Racailles!
Fric et violence dans vos playlists
Vous abrutissez les miens, ça plait aux élites
Racailles!
Vous vous êtes servi de moi, j’me suis servi de vous
Pour que mon message passe au plus grand nombre, maintenant j’peux le faire sans vous
J’ai un public qui me soutient
J’ai fait des choses, le peuple s’en souvient
La rue vous vomit, j’le rends public
Rien n’a changé depuis Lettre à la République »
Paroles
C’est comme un retour en arrière une histoire qui se répète 100 fois avant que tu t’en imprègnes
Peine à croire que l’enfant que t’as vu naître puisse grandir
Des mères se plaignent d’une arrogance incontrôlée
Je veux dire sans insolence isolé comme je l’étais
Dur de faire l’ignorant exprès
Je m’aligne dans le rang de ceux qui vont contre l’indifférence
Chiffré en franc une défense l’offensive l’esquive
Est peine perdue, obstiné comme je le suis
Loin d’avoir perdu la raison j’ai pris une trajectoire bien définie
Un exutoire pour les uns j’en tiens compte bien sûr
Sereinement je serre la ceinture
Si tout va bien même avec mon teint bronzé
Je sortirai de mes songes rongé par l’adversité
Si tu savais à quel point ça me démange excité rien
Qu’à l’idée de savoir qu’il y en a qui vont payer
Ce qui les dérange c’est de nous sentir arriver
Ekoué arrive je crois que ça grince prends la balle au bon
Remues ce couteau dans la plaie faut qu’il ait peur de l’intention sinon
[Verse 2 : Ekoué]
On en revient toujours au même point
Je parle sans blesser ceux que j’aime
Et les autres rien à foutre
Je dis bien je parle suffisamment pour
Que les imposteurs se sentent visés
Tous ces enculés que je considère
De l’autre côté de la barrière
Si je ponds des textes noirs et qui me correspondent
Sans aucune touche d’espoir
Qu’est-ce que tu veux que je te réponde ?
On est en 2000 mon frère
Si ça peut te servir de repère
Les mots comme des armes
Tombé sous le charme d’un air saturé d’aigreur
Que les exclus du partage baratinent par coeur
J’ai de quoi avoir la rage derrière
Ces quelques paroles crues, indisciplinées, vulgaires
Voilà le fruit de ton intégration en cours
Tellement pourri par le temps
Pour que les pierres contagieuses des murs des bâtiment
Façonnent un esprit de vandale
Conditionne cette colère que la France digère mal
Qui hérite des tâches ingrates
Quand les élus de ma ville méritent des patates
Je rumine ce genre d’écueil sur des musiques douces
Dégueule ma dépression puis les emmerde tous
Tous simplement, le feu purificateur viendra
C’est ce que la Rumeur veut et espère qu’elle aura
[Refrain]
On reprend les mêmes et on recommence
Selon les mêmes thèmes, ce sont les mêmes qui dansent
Et si on dansait ? Et si on valsait sur ton arrogance ?
On reprend les thèmes et on t’offense
[Verse 3 : Casey]
Tenue à l’écart et tricarde à l’écran
Encore dans les enclaves en esclave du franc
Je suis l’exclue qui s’exclame
Exprime son drame
Son vécu de victime
Avec le vacarme en fond et la déprime en prime
Seuls mes frères comprennent
La tragédie de la trajectoire d’une tête à la traîne
Je recherche la victoire et un trône
Du tranxene pour mes neurones
Quand je zone et déballe pour la violence que je prône
Car j’ai des plaies qui impriment par coeur
L’aigreur du vaincu et l’air moqueur du vainqueur
Les brimades de brigades et les bribes de brigands
Qui se prennent pour des caïds ou des truands brillants
Hors concours ! Comme la plupart
De mes frères dans les remparts
La rancoeur est mon recours
J’ai des tares et des torts
J’en ai des tonnes et des tonnes
Et c’est mon folklore d’exclu
Que j’entame et chantonne
[Refrain]
On reprend les mêmes et on recommence
Selon les mêmes thèmes, ce sont les mêmes qui dansent
Et si on dansait ? Et si on valsait sur ton arrogance ?
On reprend les thèmes et on t’offense
[Verse 4: Kimto Vasquez]
Je le sais, on se fait à peu près à tout
En raisonnant bien l’essentiel on le détient
Au moins de quoi crever debout
Le cap ??? Je m’égare pas
Quand t’es pote avec tout le monde
T’es pote avec personne, crois pas
Tant qu’ils joueront avec nos vies, pire
Qu’ils se méfient de mon sourire
Et de mes voeux pour les années à venir
La rage dans l’art, de la rage à contenir
Des banlieusards en marge avec un savoir à détruire
Et si le rap aliène les cerveaux
J’ai préféré prévenir, fêter aucune putain de victoire trop tôt
Et faire mon taf bien comme il faut
Pour que tu ne puisses jamais parler de zik devant ma gueule charlot
Dooeen Damage, Casey, la Rumeur, voilà des partenaires sérieux
De quoi fermer des gueules, de quoi penser tout seul
De quoi donner tout ce qu’on veut
Les impatients craquent, tandis que les novices débarquent
La valse des enragés se joue et devine qui à le trac ?
Paroles
« Madame, monsieur bonsoir!
Voici les titres de l’actualité de ce lundi.
Des questions après l’explosion de violence, hier après-midi à travers le pays.
Que s’est-il réellement passé?
Qui sont ces milliers de militants, qui se réclament d’un mouvement pour le Vivant
Qui ralentissent et parfois même bloquent l’activité dans la plupart des villes?
Trafic perturbé, manifestations massives.
Gérard DUPAIN spécialiste des questions insurrectionnelles
Et des nouveaux mouvement sociaux, interviendra dans ce journal
Et nous apportera un …
Mesdames et messieurs, excusez pour la gêne
Coupure momentanée, de votre journal télé
Car notre voix est H.S.
Besoin d’exprimer notre point de vue aux yeux du pays
Exprimer pourquoi on a clamé qu’il était urgent de désobéir
Nous ne sommes pas vos ennemis, bien qu’ennemis du système
Insurgés du règne mis en place par une bande de vipères
Nous sommes de ceux qui se sont levés, pour dire non
Fils de la Liberté, on se doit d’œuvrer
Parce que leur monde pue la mort, que tout le vivant est wanted
Qu’il ne reflète pas la grandeur que l’Humanité porte en elle
Perdu dans sa quête, des regrets plein les doigts
Dites aux tortionnaires qu’on ne les laissera pas tuer notre étoile
Le sang de l’égoïsme a rempli chaque page écrite
Le même, pourra faire du destin collectif une tragédie …
Veuillez nous excusez pour cet incident technique
Il semblerait que nous ayons quelques problèmes…
Excuse des problèmes techniques
Faut dire qu’ils ne veulent pas que l’on vous cause
Notre lutte est légitime face à une politique d’holocauste
Qui ne changera pas les choses, ils ont créé les règles telles quelles
Telle et telle guerre tirant profit du sang de Terre Mère
Au pied du mur presque prise au piège
Mesdames et messieurs ne croyez pas que les gouvernements vous protègent
Ils se préparent, le terreau hors pair du plus grand génocide
La famine dans les pays riches, répression mais aussi
Des épidémies, peut être pour qu’on ait peur de se rassembler
Ou juste pour businesser un tas de vaccins empoissonnés
Peut-être, (peut-être, ) avec une puce dedans serait-ce pour de la surveillance?
Ou pour modifier nos états psychiques à l’aide de leurs fréquences?
L’Occident construit des camps, l’Europe s’apprête
A réinstaurer la peine de mort spécialement pour les insurgés
Oh! Qu’est-ce qui se passe en régie?
Ça y est, on est à l’antenne
Mesdames et messieurs nous sommes selon toute vraisemblance victimes d’un piratage
malveillant
Nos services concernés mettent d’ores et déjà tout en œuvre pour tenter …
Eh! J’ai pas fini!
Au nom de ceux qui ne veulent plus subir
La flamme au cœur, un idéal qui ne peut cautionner vos supplices
L’espoir d’un nouveau souffle, la quête n’est pas terminée
Humanité chaque instant, est propice, contient l’éternité
Soldats de la paix
Ainsi on s’interroge d’une machine qui assassine
Bénis soient ceux qui s’interposent, ceux qui construisent autre chose
Mesdames et messieurs, veuillez ouvrir les yeux
Car le monde sera votre propre sort
Les cœurs sont irradiés, coffres-forts barricadés
Tous fleurons du changement finissent sous les matraques des brigadiers
Des flics armés au racisme colonial, les principes honorables écrasés
Car ça ne pense qu’aux dollars
Zéro au moral, à force de perdre nos vies
Nourries aux films américains et à la bouffe de Tchernobyl
Putain! On n’a dit non à la triche des vainqueurs
Redessine demain, devient peuple, société redevient peuple.
Téléspectateurs vous venez d’entendre une propagande terroriste
Faite par des personnes irresponsables
La police nous informe qu’il s’agit d’un groupuscule connu de leur service et qualifié
de …
Mesdames et messieurs ne les écoutez pas
Pas de débat face aux dégâts, le mensonge sort de la bouche des médias
Ils veulent nous bâillonner, nos tortionnaires distribuent des médailles
Le pilier le plus fonctionnel du terrorisme d’État
Coup d’éclat, venu clamer à vous autres
Croyez qu’on a plein de belles choses à construire
Et que personne ne viendra nous sauver
Tous sonnés, dehors seule la foi reste l’or
Êtes-vous d’accord que ce monde ne reflète pas le rêve de l’Homme?
Révolution intérieure, dès lors qu’on comprend
Qu’il faut porter le changement dedans pour qu’il puisse éclore
Urbain sera l’exode que le verbe nous honore
Car c’est les enfants de la Terre contre les armées du Veau d’Or
Mesdames et messieurs nous sommes ces jeunes qu’on ghettoïse
Rappelez-vous de nous paroles, lorsqu’ils nous diront terroristes
A l’antenne, c’était Arka du clan des Wanted
Comme un écho d’une promesse lointaine.
Mesdames et messieurs nous réitérons nos excuses après cet acte révoltant
Nous venons de récupérer définitivement l’antenne
Nous insistons sur le fait que ce groupuscule étant extrêmement dangereux
Tout ce que vous venez d’entendre, n’est naturellement que pur mensonge. »
Paroles
« Mais qu’est-ce, mais qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu ?
Les année passent, pourtant tout est toujours à sa place
Plus de bitume donc encore moins d’espace
Vital et nécessaire à l’équilibre de l’homme
Non personne n’est séquestré, mais s’est tout comme
See’est comme de nous dire que la France avance alors qu’elle pense
Par la répression stopper net la délinquance
S’il vous plaît, un peu de bon sens
Les coups ne régleront pas l’état d’urgence
A coup sûr…
Ce qui m’amène à me demander
Combien de temps tout ceci va encore durer
Ca fait déjà des années que tout aurait dû péter
Dommage que l’unité n’ait été de notre côté
Mais vous savez que ça va finir mal, tout ça
La guerre des mondes vous l’avez voulue, la voilà
Mais qu’est-ce, mais qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu ?
Mais qu’est-ce qu’on attend pour ne plus suivre les règles do jeu ?
REFRAIN
Je n’ai fait que vivre bâillonné, en effet
Comme le veut la société, see’est un fait
Mais il est temps que cela cesse, fasse place à l’allégresse
Pour que notre jeunesse d’une main vengeresse
Brûle l’état policier en premier et
Envoie la république brûler au même bûcher,
Ouais !
Notre tour est venu, à nous de jeter les dés
Décider donc mentalement de s’équiper
Quoi t’es mirro, tu vois pas, tu fais semblant, tu ne m’entends pas
Je crois plutôt que tu ne t’accordes pas vraiment le choix
Beaucoup sont déjà dans ce casVoilà pourquoi cela finira dans le désarroi
Désarroi déjà roi, le monde rural en est l’example
Désarroi déjà roi, vous subirez la même pente, l’agonie lente
See’est pourquoi j’en attente aux putains de politiques incompétentes
Ce qui a diminué la France
Donc l’heure n’est plus à l’indulgence
Mais aux faits, par le feu, ce qui à mes yeux semble être le mieux
Pour qu’on nous prenne un peu plus, un peu plus au sérieux
REFRAIN
Dorénavant la rue ne pardonne plus
Nous n’avons rien à perdre, car nous n’avons jamais rien eu …
A votre place je ne dormirais pas tranquille
La bourgeoisie peut trembler, les cailleras sont dans la ville
Pas pour faire la fête, qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu
Allons à l’Elysée, brûler les vieux
Et les vieilles, faut bien qu’un jour ils paient
Le psychopathe qui sommeil en moi se réveille
Où sont nos repères ?
Qui sont nos modèles ?
De toute une jeunesse, vous avez brûlé les ailes
Brisé les rêves, tari la sève de l’espérance.
Oh ! quand j’why pense
Il est temps qu’on why pense, il est temps que la France
Daigne prendre conscience de toutes ces offenses
Fasse de ces hontes des leçons à bon compte
Mais quand bien même, la coupe est pleine
L’histoire l’enseigne, nos chances sont vaines
Alors arrêtons tout, plutôt que cela traîne
Ou ne draine même, encore plus de haine
Unissons-nous pour incinérer ce système »
Paroles
« Tu vois ici on est dans un… un quartier à majorité de vieilles personnes… C’est à dire que les urbanistes conçoivent des logements dits “sociaux”.
C’est à dire des logements faits pour les jeunes, pour les jeunes couples qui démarrent, pour les ouvriers, pour les ménagères, et aussi peut-être pour les chômeurs…
Tout ceci dans le plan d’une restructuration des plans de secteur, visant à vaincre la solitude du troisième âge en l’intégrant à la population active.
C’est une chouette idée! Mais où je ne suis pas d’accord, et c’est là qu’est la faille, c’est comment peut-on concevoir des habitations sociales sans la moindre recherche esthétique?
Ça, ça n’est pas possible, je suis désolé!
Yo, j’ai vomi mon repas sur les Weston d’un enculé de cadre
Trouvé un trésor dissimulé dans une poignée de sable
Éventré les formes, en aiguisant des lames de fond
Du coup je me sens mieux, je n’ai plus que des larmes de son
Et je m’évade, sous vingt-six apparences possibles
Je les additionne et m’échappe de mes carences fossiles
Dans les clubs, ils avalent leur néant dans des shooters
Rentre chez moi, seul, Prokofiev dans l’écouteur
Petit hominidé, que ses congénères enterrent
Les peuples éteints ont les meilleurs systèmes bancaires
Si tu savais, ce que j’en ai à foutre de leur drapeau
Les faiseurs d’illusions sortent des lapins morts de leurs chapeaux
Nique la droite, nique la gauche, voici leur vanité:
Ils ont la science matérialiste, moi dix-mille ans d’humanité
Je préfère viser la connaissance quitte à bouffer des pâtes
Je me sens plus proche des apaches et nique René Descartes
Ils méprisent la tradition pour le secteur tertiaire
Dans leur État de droit il n’y a plus que des adversaires
Alors tu sais, leur fraternité ce qu’ils peuvent en faire
L’époque n’a plus de cerveau mais un cul d’enfer
Voici tout ce qu’ils veulent ne plus avoir à trop gamberge
Et je subis votre monde moderne depuis bientôt trente berges
Marketé comme Stromae et le poisson pané
Plus vraiment de palier entre le Gorafi et l’AFP
Le Monde s’écroule et ça les fait marrer
Noyés dans leur propre merde c’est l’effet marée
Que ferons-nous quand leurs keufs brandiront les crosses?
Envie de chialer quand je pense au monde où grandiront mes gosses
Les curés libéraux ont révisé les psaumes
Ils ont même appris aux pauvres à mépriser les pauvres
C’est pas dans leurs écoles que t’apprendras l’entraide
Le savoir véritable ne s’acquiert qu’en scred’
Je ne peux qu’encourager l’éveil et la culture
Le sens de ma musique échappe aux sépultures
Je ne serai pas le fruit que l’air du temps adopte
J’ai juste une autre vision des choses comme Cheikh Anta Diop
J’ai croisé Shankara en larmes sur un boulevard
Épongeant les pages de son Véda avec un bout de buvard
Pour être un étranger pas besoin de lire Camus
De ma fenêtre observe les toits de l’ancien Empire canut
Voici où mène leur civilisation
Du métier Jacquard à la bombe à neutrons
De l’Afrique Yoruba précoloniale aux guerres civiles
Des savoirs ancestraux aux émissions débiles
Est-ce que la pub pour ton yaourt parle du cancer?
Quand les empires chutèrent est-ce que les foules dansèrent?
Combien gardent une âme intègre cachée sous le manteau ? »
Paroles
« [Couplet 1]
Qui sont ceux qui voyagent dans la soute à bagages
Exclus du paysage, coincés dans les parages
Qui connaît les étages, blattes et cafards pour voisinage
Et déblatèrent encore sous l’éclairage d’un gyrophare
Qui a la rage qui lui perfore le bide
Qui dont le sang a connu guerre et génocide
Qui nous parle de droits de l’Homme et s’érige en guide
Encore cet Occident qui s’oxyde
Vite, on nous défère, ferme ta gueule et encaisse
Qui connaît les fers depuis l’Afrique, les Antilles ou la tess
J’en veux à la terre entière, ou au moins les trois quarts
J’ai pour cible ceux qui comme au Paris-Dakar
Ont pris nos terres pour un terrain d’jeu
Quand ces sales bâtards ne viennent pas pour y foutre le feu
S’tapent la Route du Rhum, s’éclatent dans les DOM-TOM
Et reviennent en grande forme t’éclater au Gomm Cogne
[Refrain (*2)]
Que de rancœur et de noirceur pour âmes sœurs
Voilà le chant des casseurs
J’ai repris l’fouet du dresseur, à mon tour agresseur
Ne soyons plus chassés mais chasseurs
[Couplet 2]
Si de la violence, mes chromosomes en ont l’arôme
C’est que leurs psaumes sont couleur chrome
Nous c’est là douleur qui nous agrandit
Croire que l’on n’se nourrit que de drames et d’incendies
Puis, si Vendredi avait buté Robinson
On s’servirait du colon comme d’un paillasson
T’façon, d’origine non-européenne
De la haine dans l’ADN, c’est pour ceux qui s’souviennent des tortures à la génène
Ni GIGN, ni service de déminage
Après les meurtres et les pillages d’une France qui nous dévisage
Plus question d’sourire comme dans Benetton
Plus question d’pleurs comme au Téléthon
Et puis même d’outre-tombe, ça peut péter les plombs
Parole de tête de con sur une bête de son
Mate nos gueules de macaques et prends peur
Non, moi, rien à péter d’une France black-blanc-beur »
Paroles
« Rien ni personne ne pourra étouffer une révolte.
Tu as semé la graine de la haine, donc tu la récoltes.
Les rebelles et les rebuts ont tous opté pour le boycott.
Faisons en sorte que les aisés nous lèchent les bottes.
Traînons plus bas que terre ceux qui l’ont déjà fait.
Rendre lemal par le mal n’est pas bon en effet, mais…
La rage et la frustration empêchent à la réflexion.
Est-ce Dieu ou le diable qui guide toutes nos actions?
Sache que derrière nous il y a Beauval ainsi que les l’Ilettes.
Tous les départements du 01 au 77.
G accompagné de D accoudés de Mystik réagissent.
Notre tendance à l’extrémisme est poussée par le lest de la justice.
Strictement hardcore, la jeunesse est désespérée.
Elle est hardcore, et rien ne pourra l’arrêter.
Quoiqu’il arrive, nous saurons aussi nous défendre.
Car tu ne doutesque out vient à point à qui sait attendre.
La sédition est la solution, révolution.
Multiplions les manifestations, passons à l’action.
La sédition est la solution, révolution.
Multiplions les manifestations, maintenant dégainons.
L’explosion de toutes les cités approche.
D’abord des gens fâchés qui n’ont pas la langue dans la poche.
Faisant partie d’un parti d’avant-garde guidé
Par des principes à renverser la société.
Juste pour le plaisir, je répète:
Ma 6Tva crack-er, une révolution complète.
Je prends plaisir au vacarme,
Aux fracas des vitres quand tout crame.
Les cris des jeunes deviennent des armes, qui désarment.
Das Booga, relève le gant, quand il le faut devient brigand.
Cramer le système est mon slogan.
Le sheetan fusionne avec les 2 Bal Nigga.
On additionne les forces pour faire
Face à la menace de l’état bourgeois.
La lutte des classes dans la masse, tu sens l’angoisse.
Cours très vite petit poulet, trace.
Le chacal de Beauval à l’affût de ta face.
Il faut lutter, affûter pour faire chuter le pouvoir en place.
La sédition est la solution, révolution.
Multiplions les manifestations, passons à l’action.
La sédition est la solution, révolution.
Multiplions les manifestations, maintenant dégainons.
Tise cette liqueur, ma milice est en sueur.
Forcé de bouger sur le beat indiqué par ailleurs.
J’effleure une folie meurtrière.
Jusqu’à ce que Babylone prenne peur.
Pas peur d’y perdre la peau, OK pour dérailler les inspecteurs.
Regardant droit devant moi, élaborant mon phrasé de guerre.
Préparez le cimetière, “bleu l’enculé” ira en enfer.
Ouvre la porte de la guerre civile, et rentre avec fieré.
Car les droits de l’homme sont laissés à la porte d’entrée à jamais.
Sachez que ma rage est loin d’être passagère.
Face au “Commando numéro 3”, explique ce que tu comptes faire.
Car lorsque des chiens mordent mon frère,
Ces derniers sont en droit de les abattre.
Donc je check la muselière.
Celui qui s’en tire n’est pas le flambeur,
Mais celui qui a des tripes.
Donc, pour une fois, soyons à la hauteur de nos lyrics.
Du sang à 300% pour gé-chan la vision du champ.
Dorénavant, et dès maintenant, à toi de choisir ton camp.
La sédition est la solution, révolution.
Multiplions les manifestations, passons à l’action.
La sédition est la solution, révolution.
Multiplions les manifestations, maintenant dégainons. »
Paroles
« La vie s’écoule, la vie s’enfuit
Les jours défilent au pas de l’ennui
Parti des rouges, parti des gris
Nos révolutions sont trahies
Le travail tue, le travail paie
Le temps s’achète au supermarché
Le temps payé ne revient plus
La jeunesse meurt de temps perdu
Les yeux faits pour l’amour d’aimer
Sont le reflet d’un monde d’objets.
Sans rêve et sans réalité
Aux images nous sommes condamnés
Les fusillés, les affamés
Viennent vers nous du fond du passé
Rien n’a changé mais tout commence
Et va mûrir dans la violence
Brûlez, repaires de curés,
Nids de marchands, de policiers
Au vent qui sème la tempête
Se récoltent les jours de fête
Les fusils sur nous dirigés
Contre les chefs vont se retourner
Plus de dirigeants, plus d’État
Pour profiter de nos combats. »
C’est déjà fini ! Mais pour continuer la soirée, d’autres sons révoltés :
Chants révolutionnaires :
- La Lega (chant de grévistes italiennes) : https://youtu.be/uDNrxBoNMPQ
- Santa barbara (chant des mineurs des Asturies) : https://youtu.be/x2FjKa7Bhwk
- La semaine sanglante (chanson de la Commune de Paris de 1871) : https://youtu.be/djuLvrGSFiI
- « La Makhnovtchina » (hymne de l’armée anarchiste ukrainienne, contre les bolchéviques et les tsaristes) : https://youtu.be/to3TSVQ5sxY
- « Allez les gars » (chanson populaire anti-police): https://www.youtube.com/watch?v=H_DW9JvHIJQ
- Ballata per l’anarchico pinelli (ballade pour l’anarchiste Pinelli, tué par la police à Milan) : https://youtu.be/2wQwqqNXWag
- Joan Baez – Here’s to you, Nicola and Bart (chanson pour Sacco et Vanzetti, assassinés par l’Etat américain) : https://youtu.be/7oday_Fc-Gc
Du bon rap US :
- « Fuck da police » : https://youtu.be/9jOqOlETcRU
- « No live matters » : https://youtu.be/hlk7o5T56iw
- Sound of tha police : https://youtu.be/9ZrAYxWPN6c
Rap français :
- « Jour de manif » : https://www.youtube.com/watch?v=fXEVw7NzUdg
- « Black bloc » : https://www.youtube.com/watch?v=qYW6wkIFCso