Le désastre de Lubrizol à Rouen révèle la marche normale du capitalisme : une catastrophe quotidienne et des incendies polluants fréquents.
- Ce matin, à Villeurbanne près de Lyon, une usine de stockage de batteries et de piles est partie en fumée. Le site fait plus de 3000 m2. Les écoles ont été fermées dans le secteur proche. On imagine que « c’est toxique mais pas trop« .
- La semaine dernière, une usine de nettoyage flambait à Sainte-Luce à côté de Nantes. Bourrée de produits chimiques, le feu a été maîtrisé et les autorités ont communiqué sur une « absence de pollution ». Il n’y a pas eu d’enquête médiatique sérieuse sur le sujet.
- Cet été, une catastrophe comparable à celle de Rouen était totalement passée sous silence : l’incendie d’une usine de traitement des eaux à Achères, en banlieue parisienne. Une zone classée « SEVESO seuil haut », dont la destruction a provoqué une grave pollution de la Seine et de l’air ambiant, sans que personne, ou presque, n’en soit informé…